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 LibreSens
Sous la coupole des cieux


Pauline Bebe

Pauline Bebe est titulaire d'une licence d'Anglais et d'un DEA d'hébreu de l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales. Son mémoire de maîtrise avait pour titre : "L'attitude du judaïsme face au prosélytisme et à la conversion". Son mémoire de DEA avait pour sujet : "L'éthique du langage dans la tradition juive".
Elle a suivi les cours du Leo Baëck College, à Londres, le séminaire rabbinique libéral pour l'Europe occidentale. Après deux années d'étude à Jérusalem, elle a reçu la semikha (ordination rabbinique) à Londres en 1990. Elle crée en 1995 avec Rémy Schwartz la Communauté Juive Libérale Ile-de-France. Pauline Bebe est l'une des rares femmes à être rabbin en Europe. Elle a été la première femme rabbin en France.

Propos recueillis par Chantal Dahan et Claire de Sahel

Sommaire
- Une tradition misogyne
- Une modernité éclairée
- Herméneutique et liberté
- Une tradition qui n'aurait jamais dû cesser d'évoluer
- Le légalisme actuel
- Intolérance et violence
- Un chemin non balisé
- Amen : je m'y engage
- Vie et sens
- Une éthique universelle

On ne peut imputer l'intolérance au Dieu d'Israël, mais seulement aux hommes. Si la Loi est essentiellement éthique, elle est nécessairement universelle: le judaïsme libéral, loin de se réduire à l'observance d'un rituel figé, est action pour la spiritualité. Il perpétue la tradition en admettant non seulement l'exégèse contradictoire, mais la modification des lois lorsqu'elles sont injustes ou dépassées.

Ma vocation est née à l'intérieur du Mouvement juif libéral de France où j'ai étudié avec passion le judaïsme. Dans ce cadre où régnait l'égalité des droits et des devoirs religieux entre l'homme et la femme, il m'a semblé naturel d'accéder au rabbinat.

La question de l'accès des femmes au rabbinat ne s'est réellement posée au judaïsme qu'à partir du XXe siècle, résultant du bouleversement provoqué par le mouvement féministe dans la société laïque. Comme souvent, le judaïsme a réagi au contexte socioculturel. Dans l'histoire juive, certaines femmes ont tenu des rôles importants, par exemple les matriarches (Sarah, Rébècca, Rachel et Léah), ou Déborah (chef des armées et juge). Mais ces femmes restent des exceptions, elles vont à l'encontre d'un rôle traditionnel limité à la sphère du privé. La femme, dans le Talmud, est citée avec les mineures et les esclaves, elle est considérée, selon le terme de Rachel Adler, comme un «Juif périphérique». Certains rabbins du Talmud disent que «la place de la femme est à la quenouille (1)». On peut se demander si ce rôle privé relève du domaine de la loi ou du domaine de la coutume. Comme toutes les religions, le judaïsme a reproduit un système de société patriarcale. Mais il a évolué et, au sein du mouvement libéral, nous trouvons normal aujourd'hui que cette évolution se poursuive.

Une tradition misogyne 

La réponse de certains rabbins aux discours des féministes a été de préserver la tradition en faisant l'apologie du rôle des femmes, supposé fondamental. Ils s'appuyaient, entre autres, sur le principe de matrilinéarité qui en fait les garantes de la transmission (2). En réalité, il n'en est rien: la femme n'est pas chargée de la transmission dans ce contexte; c'est à l'homme de transmettre la Thora, tout simplement parce que c'est lui qui la connaît. L'importance du savoir, de la connaissance de la Thora dans la tradition juive, qui est un des commandements positifs non liés au temps (3) - «tu l'étudieras jour et nuit (4)» -, fait qu'en principe les femmes auraient dû être tout autant liées par cette obligation. Or elles en ont été exemptées: soit parce qu'on a voulu les exclure, soit parce que les femmes ne participaient pas, à une certaine époque, à l'éducation et à la transmission. On a donc érigé en loi ce qui n'était qu'un état de fait. N'oublions pas que tout le discours apologétique (5), tendant à faire de la femme juive la lumière du foyer, est tenu par une tradition extrêmement misogyne. En disant que la femme est parfaite ou supérieure, c'est une nouvelle manière de l'exclure de toute participation à la vie juive publique. Dans le Talmud, on dit que «les femmes ont l'esprit léger». Rabbi Eliezer dit, dans le Talmud de Jérusalem, qu'«il vaut mieux brûler les mots de la Thora que les confier aux femmes (6)». Maïmonide dit qu'«une femme ne peut pas étudier la Thora parce qu'elle transformerait les paroles de la Thora en vain bavardage par la pauvreté de son esprit (7)». Ces citations illustrent bien la vision traditionnelle de la femme.

Une modernité éclairée  

Dans ma pratique du rabbinat, je fais exactement ce que font les rabbins hommes; je ne sais pas si le fait que je sois une femme engendre une différence. Je me méfie beaucoup des qualificatifs et généralités rattachés à une identité sexuelle qui ont trop souvent permis d'élaborer des théories sexistes, je préfère toujours parler en termes d'individus.

Je porte aussi une kippa (calotte) pour son symbole. On associe habituellement la kippa à un vêtement masculin, alors qu'en fait c'est un objet de culte. Le port de la kippa, coutume relativement récente (après le Moyen Age), est justifié par le texte d'un prophète: «Tu ne marcheras pas la tête haute». La kippa représenterait la coupole des cieux et serait ainsi un signe d'humilité. Pour moi, le port de la kippa contribue à la «sanctification» (rendre différent, en hébreu) des lieux saints, par opposition aux lieux profanes, où je ne la porte pas.

La tradition juive s'exprime très librement à l'égard des problèmes liés à la sexualité. Il n'y a pas de séparation entre le domaine sexuel et d'autres domaines comme c'est le cas dans la conception grecque de la séparation de l'âme et du corps. Il y a une unité, une symbiose. Le comportement moral est requis pour une transaction financière comme pour une «transaction» sexuelle (terme employé dans le Talmud à propos du mariage). La relation sexuelle est envisagée non seulement en vue de la procréation, mais aussi en fonction du plaisir. La tradition a été amenée à traiter du problème de la contraception. La contraception était reconnue à l'époque du Talmud, où l'on utilisait une sorte d'éponge.

Herméneutique et liberté  

Les textes peuvent être interprètés de maniére très large par les rabbins. Ces derniers se demandent par exemple si le devoir de procréation est accompli après deux enfants. L'avortement non plus n'est pas totalement interdit, mais il n'est autorisé que lorsque la grossesse met en danger la vie de la mère. On discute actuellement pour savoir si l'on peut élargir la notion de danger physique au danger psychologique. En aucun cas, l'avortement ne peut être utilisé comme un moyen contraceptif. La vie dans la tradition juive est ce qu'il y a de plus essentiel, on peut aller jusqu'à transgresser certains commandements pour la préserver.

Dans le judaïsme, tous nos comportements instinctifs sont soumis à des lois - la nourriture, l'acte sexuel. L'idéal du judaïsme n'est en aucun cas l'ascèse. Les rabbins ont l'obligation de créer une famille au même titre que chacun des membres de la communauté. Chez les libéraux, on respecte beaucoup la liberté et la responsabilité individuelle, dans la limite d'une conduite morale et éthique par rapport à l'autre et au groupe.

Une tradition qui n'aurait jamais dû cesser d'évoluer  

Le judaïsme a toujours évolué, soumis à des influences socioculturelles comme nous venons de le voir, mais aussi à un dynamisme proprement interne. La Thora a été écrite à des époques différentes, par des auteurs différents: elle est d'inspiration divine. Tout historien qui se penche sur la halakha, la Loi juive, s'aperçoit qu'elle n'a jamais cessé d'évoluer. Il n'y a presque pas de lois dans la Thora qui n'aient subi une modification. Les rabbins ont ajusté les lois à chaque époque. Ce n'est qu'à partir du XVIe siècle que les lois se sont figées une fois pour toutes, notamment à travers le code Joseph Caro, le Shoulhan Aroukh, qui réglait la vie du juif du matin jusqu'au soir. Mais, auparavant, la tradition a toujours été flexible, fluctuante. Dans le Talmud, plusieurs opinions peuvent coexister, s'exprimer. Même si elles sont contradictoires, elles n'en sont pas moins l'expression d'une révélation divine, de la manière dont chacun exprime son rapport avec le divin. La différence était acceptée sans qu'elle soit le signe d'une insécurité intérieure. Les rabbins, les talmudistes ont interprété les textes sans remettre en cause leur origine divine, comme nous le faisons actuellement. Cependant, ils opéraient des changements qui n'étaient pas moins radicaux que ceux que nous opérons aujourd'hui.

Par exemple, entre la période biblique et la période talmudique, on abolit la peine de mort; un contrat de mariage est créé de toutes pièces par les rabbins afin de protéger les droits de la femme. Les talmudistes, sans doute révoltés par certaines lois bibliques, les ont rendues inapplicables.

Le légalisme actuel  

L'observance de la lettre telle qu'on l'entend aujourd'hui est très récente, elle est anti-traditionnelle. Dans bon nombre de cas, on s'aperçoit que l'attitude pointilleuse des rabbins d'aujourd'hui est en contradiction avec une tradition tolérante et ouverte. Un fossé de plus en plus important se creuse entre la Loi et les gens, la communauté et les rabbins orthodoxes. L'un d'entre eux a dit: «Les synagogues sont vides mais la Loi est sauve». Cette situation est grave: quelle est la valeur d'une loi quand elle n'est pas appliquée ? Elle devient un code poussiéreux et inutile, une idole intouchable.

La présence de positions contradictoires dans les textes est pourtant la preuve indéniable du pluralisme de la tradition juive. Par exemple, on peut lire que «les enfants seront punis pour leur parents» (Exode 34, 7), alors qu'on lit aussi: «Chacun sera puni pour sa faute» (Deutéronome 24, 16). Ces textes qui apparaissent dans un même livre, la Bible, selon les rabbins dictés par Dieu, sont contradictoires. Les rabbins expliquent cette contradiction en disant qu'il ne s'agit pas de la même faute. Leurs explications sont intéressantes, néanmoins la critique biblique apporte un éclairage différent: les préoccupations des auteurs du Deutéronome n'étaient pas les mêmes que celles des auteurs du livre de l'Exode. Ils avaient déjà porté un regard critique sur le texte.

Intolérance et violence 

On peut aussi trouver des textes très violents à l'encontre des idolâtres et des hérétiques, qui peuvent s'expliquer par la nature intolérante, violente, inhérente aux êtres humains. Pour nous, ces textes sont humains, on ne peut donc pas les attribuer au Dieu bon et compatissant auquel on s'adresse dans la liturgie. Un Dieu de justice et de paix n'a pas ordonné la destruction d'autres peuples: les passages où Dieu demande de détruire Amalec et tous les siens (8) sont pour nous injustifiables. Il ne faut pas utiliser les textes à des fins violentes, même si le judaïsme prévoit la guerre en cas de défense ou de survie.

Un verset cité chaque année à Pâque: «Verse ta colère sur les peuples qui t'ont offensé (9)», a été supprimé du rituel libéral. Il va à l'encontre de principes moraux et est en contradiction avec Lévitique 19:18, selon lequel on ne doit pas se venger. On peut aussi expliquer ces textes intolérants par le contexte historique des persécutions. A cause d'elles s'est développée ce qu'on pourrait presque appeler une haine des non-juifs qui a produit un repli sur soi. Pour nous, maintenir cette attitude est difficile. Le judaïsme ne doit pas se soustraire à la nouvelle réflexion apportée par le monde moderne.

Le judaïsme doit se soumettre à une morale universelle, quitte à être modifié. Tout système religieux qui ne met pas en pratique des notions de tolérance ou de morale universelle doit être transformé.

Un certain judaïsme rabbinique a parfois fait preuve d'intolérance vis-à-vis de ses membres par peur de la remise en question. On s'aperçoit ainsi que plus le judaïsme s'est exprimé à travers une seule voix, plus les autres voix se sont tues. Le judaïsme a toujours été composé de différentes tendances et c'est ce qui fait sa richesse.

Un chemin non balisé 

La définition du judaïsme est tellement large qu'elle inclut les incertitudes. On peut discuter avec Dieu comme l'a fait Abraham, se poser des questions sur Dieu, se révolter contre Dieu comme l'a fait Job. C'est pourquoi l'idée d'un judaïsme religieux est à mes yeux un pléonasme. Quand on se prétend «juif athée», c'est par rapport à une définition restreinte du judaïsme qui ne correspond pas à la tradition. Privé de sa dimension religieuse, de ses textes, le judaïsme peut difficilement se transmettre.

Le mot «juif » en hébreu veut dire «serviteur de Dieu». Il y a mille manières de servir Dieu, et personne ne peut se targuer de détenir la vérité sur ce que Dieu attend de nous. Quand on se dit Juif athée, c'est par rapport à une conception dogmatique qui n'est pas spécifiquement juive. Dans le Talmud, on se demande, lorsqu'une poule va pondre un œuf à cheval entre deux champs, à qui l'œuf appartient, mais on ne se demande pas si Dieu existe ou pas. Dieu ne peut être défini. Dieu n'est pas nommable, il a soixante-dix noms qui correspondent à soixante-dix attributs, ou même bien davantage; ceux qui s'interrogent à propos de Dieu sont inclus dans cette absence de définition de Dieu.

Amen : je m'y engage 

Le judaïsme est plus qu'une religion au sens restreint du terme; le mot « religion », d'ailleurs, n'existe pas en hébreu. Le Talmud touche à tous les domaines de la vie, il traite aussi bien du champ politique que sexuel ou économique. Le mot «foi» n'existe pas non plus en hébreu, ces catégories sont des catégories grecques de la pensée. La foi a été traduite par le terme èmouna, qui signifie un engagement dans l'action. Il s'agit plus d'une religion d'action que de contemplation: si rapport à Dieu il y a, il se révèle avant tout à travers le rapport moral, le rapport éthique qui existe dans la société vis-à-vis de l'autre. Conformément à la philosophie de Buber ou de Lévinas, Dieu se rencontre à travers une conversation sans le visage de l'autre.

Le devoir moral est un devoir à l'intérieur de la société. Le judaïsme est aussi une philosophie, une morale de l'action. Abraham Heschel (10) a écrit que la moitié de la compréhension d'une action s'effectue lors de sa réalisation.

Le rapport à la transcendance est apporté dans le judaïsme autant par l'étude des textes que par l'action ou la prière. La connaissance des textes est nécessaire pour ne pas donner une définition sociologique ou culturelle du judaïsme qui l'appauvrirait. La sagesse de la tradition juive, son aspect humain tout comme son aspect révélé se trouvent aussi bien dans les textes du Talmud des rabbins d'autrefois que dans ceux des philosophes ou des sages contemporains. Nous avons une vision plus large des sources de l'époque biblique à aujourd'hui.

Vie et sens 

Certains textes révèlent une vérité morale éternelle que nous attribuons à une transcendance. Le monde n'a pas été créé dénué de sens et nous devons pouvoir penser ce qui nous dépasse. C'est au nom de cette transcendance qu'une perfection morale est nécessaire. Il y a de très beaux textes dans la tradition qui donnent sens à la vie. Par exemple, lorsque les enfants d'Israël sortirent du pays d'Égypte et traversèrent la mer Rouge, leurs ennemis furent engloutis; à cet instant, les anges du service divin voulurent entonner un chant de remerciement à la gloire de Dieu, le Saint-Béni-soit-ll les admonesta en ces termes: «Mes créatures se noient et vous voulez chanter un cantique !» Ces textes nous aident à sanctifier la vie, à suspendre le temps et à nous faire prendre conscience de ce que nous sommes, autre chose que des machines.

Une éthique universelle 

L'élection du peuple juif a toujours été un sujet de malentendu. La seule manière de concevoir l'élection aujourd'hui consiste pour chaque communauté à définir sa mission particulière. L'élection dépend d'une conduite éthique, ce n'est pas un caprice de Dieu ! C'est nous qui devons y donner sens. Le peuple doit accomplir certains commandements pour maintenir son statut de peuple élu. L'humanité est très diversifiée, et le dialogue intercommunautaire n'a de sens que si nous savons reconnaître la différence de l'autre si nous nous abstenons de la nier.

La religion doit toujours obéir à une éthique universelle. Les textes insultants envers les autres nations dans la tradition juive n'obéissent pas à cette éthique. Ce qui reste intolérable pour nous c'est l'intolérance elle-même, qui plus est lorsqu'elle s'exprime de manière violente. Il faut veiller à ce que le judaïsme ne soit pas intolérant, comme il a pu l'être parfois. L'intolérance n'est d'ailleurs pas l'apanage du religieux, il est un trait de la nature humaine, qui peut s'exprimer dans des domaines très variés.

Il n'y a pas de code dans le judaïsme libéral, nous étudions les lois, leurs évolutions, nous cherchons à savoir par quoi elles ont été inspirées. Pour nous, le respect des lois doit passer par l'observance d'un comportement éthique universel. C'est la transgression de ce dernier qui est intolérable.

La spécificité du judaïsme est de penser la théologie par l'action. C'est une religion plus ancrée dans la réalité que dans la contemplation. Les commandements restent essentiels, mais, pour le mouvement libéral, la manière de les appliquer peut varier selon les individus. Pour nous, l'esprit est plus important que la lettre: sans désincarner le judaïsme, cette position laisse une plus grande liberté, une plus grande responsabilité à chacun dans sa pratique. Elle laisse à chacun le soin de tracer son chemin vers l'autre et le Tout Autre.

Pauline Bebe  

1 T. B., Yomah, 66 b
2. Pendant la période biblique, la transmission se faisait par le pére. Pendant la période talmudique, un changement radical s'est produit: les rabbins ont décidé que l'identité juive passerait par la mére.
3. Les femmes, selon le Traité Kiddouchin (1.8), sont obligées d'observer les commandements positifs non liés au temps.
4. Josué (1.8).
5. Apologétique :
6. T. B., Shabbat, 33 b.
7. Michne Thora, Lois de l'étude de la Thota.
8. 1 Samuel, 15.
8. Jérémie 18: 20.
10. Philosophe américain contemporain.
  



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