Dieu est le commencement,
inattendu, donc imprévisible
(le prévisible n’est pas un commencement),
qui surgit dans l’angle mort de notre perception… Le commencement est vide,
vide de ce que je voudrais comprendre qu’il est,
vide de ce qui pourrait me servir à le saisir,
vide de ce qui vient.
Le sérieux c’est l’attendu,
ce qui permet de se retrouver,
c’est ce qu’on peut garder,
c’est la propriété, la concession,
comprendre que ma vie s’accomplit dans sa fin,
dans la place que je laisse.
Si l’inverse, l’envers,
le contraire,
est nécessaire à la vie de la thèse,
s’il faut savoir que les premiers seront les derniers,
et qu’ils le sont déjà en Dieu,
pourquoi redouter le paradoxe des contraires?
Jésus est un éclat de rire dans l’histoire.
Quelle théologie construire là-dessus?
La vérité de Jésus n’a pas fini de venir.
André de Robert
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