Samuel Berthalon
A la fin de ma vie, je crois pouvoir dire :
- Que je ne crois pas à un Dieu justicier et
punisseur surtout pas à un Dieu qui ferait porter aux enfants
les fautes de leurs pères.
- Je ne crois pas à un Dieu qui aujourd’hui
choisirait un peuple particulier.
Surtout pas à un Dieu qui lui donnerait son soutien pour
mépriser et écraser les peuples voisins et les chasser
de leurs terres.
- Je ne crois pas à un Dieu qui prédestinerait
les uns au salut, les autres aux peines éternelles.
- Je ne crois pas à un Dieu qui provoquerait
catastrophes et enverrait maladies et autres malheurs pour ramener
à Lui les éprouvés par la peur.
Mais je fais confiance à Jésus de Nazareth qui nous
a appris que Dieu pouvait être proche de chacun de nous.
Il est le Père, son Père et notre Père.
Jésus de Nazareth a incarné sa volonté
d’amour pour tous les êtres humains. Cet envoyé
du Père, cette Parole vivante, ce fils nous invite à
nous engager sur les chemins qui mènent à la Paix,
à l’Amour et à l’accueil du prochain.
Jésus lui-même se propose comme le chemin,
la vérité, l’expression de la vie qui peut
faire de nous des enfants du Royaume de Dieu.
- Tant était grande son ouverture d’esprit,
sa contestation d’une tradition légaliste et sclérosée
que Jésus est devenu insupportable.
- Il en est mort. Mais on ne tue pas une puissance
de vie.
- Aujourd’hui je crois qu’il est vivant
et que son Évangile est une continuelle invitation à le
suivre.
- Il est encore le chemin, la
vérité,
la vie.
Je crois que l’Esprit de Dieu est Lumière, qu’il
éclaire les Écritures pour leur donner vie.
- Je crois que l’Esprit de Dieu nous rend présent
le Message de l’Évangile, qu’il rassemble et
dynamise les communautés qui s’ouvrent à sa
lumière.
- Je crois que l’Esprit
de Dieu nous invite au témoignage et au service du prochain,
qu’il maintient vivante notre Espérance”.
Samuel Berthalon, pasteur
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