LA PALESTINE
Jusqu'à quand
allons-nous assister, muets, à la destruction systématique
de la Palestine ?
À l'heure où l'Etat d'Israël
bombarde impunément le bureau d'un Premier ministre
démocratiquement élu, détruit une centrale électrique,
bombarde routes, ponts, université et habitations privées,
kidnappe ministres et députés, tue des familles
entières et affame toute une population en contravention
au Droit international et à la IVème Convention
de Genève, la Communauté internationale, l'Union
européenne, la France et la Belgique en particulier
restent dangereusement silencieuses face à ces crimes
de guerre.
Suivant le gouvernement suisse, dépositaire
des Conventions de Genève, Israël est, avec les États-Unis,
le pays « démocratique » qui les respecte
le moins.
Jusqu'à quand l'Europe continuera-elle à cautionner
cette politique désastreuse et à sanctionner
un peuple victime d'une interminable occupation ?
Nous lançons
un appel solennel aux Gouvernements des pays membres de l'Union
européenne pour qu'ils interviennent avec la plus
grande fermeté - par tous les moyens pacifiques à leur
disposition - pour contraindre Israël à cesser
ses agressions.
La Rédaction, le 03
juillet 2006
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" Tuer
l'espoir ". Une introduction au conflit israélo-palestinien
Personne
ne pourra dire qu'il ne savait pas
C'est
le sionisme qui mène à la guerre
Israël
accuse les autres de terrorisme,
alors qu'il le pratique dans ses formes les plus dures
Il
est temps de regarder la vérité en face
Les
résolutions 242 et 1559
Le
sale boulot
Lettre
aux intellectuels occidentaux
La
condamnation d’Edgar Morin annulée
Le
silence quand Israël tue
La leçon
libanaise
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Une
paix trompeuse
George W. Bush, principal
soutien d'Israël, s'est déclaré "troublé" par
l'ampleur des destructions causées au Liban par ce conflit,
mais a de nouveau mis en garde contre une "paix trompeuse" qui
permettrait à la violence de reprendre plus tard. (Le
Monde, 28/07/06)
Le président américain
a bien raison. Car, si l'existence du Hezbollah au Liban, comme
celle du Hamas en Palestine, n'est pas une simple création
machiavélique de l'axe Téhéran-Damas,
mais le résultat des quarante ans d'occupation par Israël
de la Cisjordanie, de Gaza, de la Palestine et du Golan syrien,
de vingt-deux ans d'occupation d'une large partie du sud du
Liban par Israël (1978-2000) - en infraction à toute
légalité internationale, alors le traitement
- en profondeur - de « la crise » au
Moyen Orient est urgent…
Pierre Bailleux
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Ils sont juifs, ils ont dit
:
- «Toutes nos cités
sont construites sur les ruines de villages arabes, et nous
ne rasons pas seulement leurs murs, mais nous essayons de rayer
leurs noms des livres d'histoire. »
Moshé Dayan (ministre israélien de la défense)
, 1967
- « Israël est
mûr pour le fascisme. Il en possède les bases
politiques : l'association de plus en plus étroite du
nationalisme tribal, du fanatisme religieux, et du populisme... »
Dan Horowitz (professeur à l'Université hébraïque),
1982
- « Nous nous comportons
déjà dans les territoires occupés de la
rive-ouest du Jourdain, dans la bande de Gaza, et au Liban,
comme se sont comportés les Nazis dans les territoires
occupés de Tchécoslovaquie et de l’Ouest.
Nous n’avons pas établi de camp d’extermination
comme ils l’ont fait à l’Est. Voilà où nous
en sommes, avec cette seule différence qui nous distingue
des Nazis. »
Yeshayahou Leibowitz (celui qui a dirigé la composition
de la Grande Encyclopédie Hébraïque en Israël),
1987
- « Les juifs d’Israël,
descendants des victimes d’un apartheid nommé ghetto,
ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs, qui furent humiliés,
méprisés, persécutés, humilient,
méprisent, persécutent les Palestiniens. »
Edgar Morin, Israël-Palestine : le cancer,
publié avec Sami Naïr et Danièle Sallenave dans Le Monde du
4 juin 2002
- « Les hauts cris
au sujet de l’antisémitisme qui, soit disant,
relèverait sa tête hideuse partout dans le monde,
ne sert qu’à dissimuler le fait que ce qui est
en train de se désintégrer, dans le monde, c’est
la position d’Israël, et absolument pas celle des
Juifs.
Les accusations d’antisémitisme
ne visent qu’à enflammer le public israélien, à lui
inculquer la haine et le fanatisme, à cultiver une obsession paranoïde
comme si le monde entier était en train de nous persécuter et comme
si tous les autres peuples, dans le monde entier, étaient contaminés
par ce prétendu antisémitisme, tandis que nous, Israéliens,
serions les seuls purs, les seuls immaculés. »
Uriel Tal (professeur à l'Université de Tel-Aviv),
cité par Norman Finkelstein dans Tuer l'espoir (page 77), préface
de Jean Bricmont, Editions Aden, Bruxelles, 2003.
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Légitimité de
l'État d'Israël
Quand posera-t-on enfin la
question fondamentale : l'O.N.U. naissante (dont ne faisaient
pas partie les peuples qui se sont décolonisés
plus tard dans la douleur) a-t-elle eu raison et avait-elle
le droit en 1947-48, de décider le partage de la
Palestine et de laisser s'installer sur son territoire un État étranger,
rapidement hostile ?
Pourquoi les Palestiniens
ont-ils dû en faire les frais pendant 60 ans ?
Si les U.S.A. voulaient un État
israélien, que ne l'ont-ils accueilli chez eux !
Et maintenant cette folie met le feu à la planète.
Roger
Parmentier, pasteur, 25 juillet 2006
(dans le blog de Protestants
dans la ville)
lire aussi L'Algérie
m'a transformé
Pas
Gaulois mais Wisigoth
À cause, sans doute, du drame de la Palestine, j’ai fait un cauchemar
cette nuit.
Un Gaulois est venu chez
moi, avec des hommes en armes pour me prendre l’appartement
que j’ai hérité de ma famille.
Il m’a dit que dans
leurs textes sacrés on disait qu’en des temps
très anciens, leur Ancêtre Fondateur avait eu
une vision nocturne. Dieu lui avait annoncé une relation
privilégiée et lui avait donné Paris.
Il disait que ma famille était
du Midi, que je n’étais donc pas Gaulois mais
Wisigoth. C’est pourquoi il venait me prendre mon appartement.
Ma femme et moi devions partir pour toujours dans un camp...
Je me suis réveillé.
Ce n’était qu’un cauchemar. Une histoire
de ce genre est tellement incroyable !
Paul Roujan,
11 juillet 2006
(dans le blog de Protestants
dans la ville)
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