Une théorie qui se vérifie
La théorie
:
Plus on a besoin d'évacuer sa propre culpabilité,
plus on charge autrui des griefs que l'on pourrait se reprocher
à soi-même. En bref, on se décharge de ses
forfaits en diabolisant l'autre. Les faits :
D'après un sondage Eurobaromètre, 6 Européens
sur 10 répondent qu'Israël est, parmi une liste de pays
cités, celui qui menace le plus la paix mondiale.
L'Iran, la Corée du Nord et les Etats-Unis sont arrivés
en deuxième position avec chacun 53 % de réponses.
L'Irak est arrivé en troisième position (52 %), suivi
de l'Afghanistan (50 %), du Pakistan (48 %), de la Syrie (37 %),
de la Libye (36 %), de l'Arabie saoudite (36 %), de la Chine (30
%), de l'Inde (22 %), de la Russie (21 %), de la Somalie (16 %)
et de l'Union Européenne (8 %). [AFP 3/11/2003]
La théorie se vérifie :
Le ministre israélien en charge des relations avec la diaspora
Nathan Chtcharansky, estime que derrière les critiques contre
Israël, il y a de l'antisémitisme.
« L'Union européenne… devrait faire cesser le
lavage de cerveau qui vise à diaboliserdans les périodes sombres de son passé
». Quel passé ? La Shoah voyons !
Et ça fonctionne
très bien :
L'aveuglement persistant du pouvoir en Israël maintient la
population dans une sorte de masochisme revanchard taxant d'antisémitisme
toute critique à son égard. Il entretien une sorte
de "syndrome de vengeance" : "on a beaucoup souffert
de la Shoah, ce n'était pas de notre faute, donc, quiconque
nous contredit est un ennemi. Diabolisons les Européens,
culpabilisons-les pour des intentions qu'ils n'ont pas".
Pierre A. Bailleux, Lillois, le 3 novembre 2003
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