Les informations
n° 04 Mai
2006
La Libre pensée chrétienne
fêtera son 15ème anniversaire le samedi 13 mai 2006 à 15h
00, Salle Ste Claire av J. De Heyn 102, 1090 Bruxelles (Jette). Invité du
jour : Jacques Vermeylen, maître en théologie de l'UCL,
co responsable dans l'unité pastorale du Kerkebeek et professeur
d'Ancien Testament à l'Université catholique de Lille,
qui introduira le sujet : « L'Evangile, parole de liberté,
de contestation d'espérance ? ».
Bus 89 (accessible aux
stations de métro Jacques Brel -Comte de Flandre -Bockstael).
Participation aux frais : libre.
Contact : André Hannaert Strombeeklinde
68 1853 Strombeek-Bever, tél. 00 32 / (0)2 267 68 10
n° 03 Juin
2005
Dans la
première partie de notre rencontre du premier samedi du
mois, nous échangeons sur notre vécu.
Une participante exprime
sa joie et sa satisfaction d'avoir pu participer à trois
des rencontres "pluriculturelles" dans le cadre de la semaine
interconvictionnelle "Se rencontrer pour mieux se connaître" organisées à Laeken à l'initiative
de Chantal NOËL, échevine des cultes de la Ville de Bruxelles.
Quatre participants se sont rencontrés la même semaine lors
de la représentation de la pièce de Slimane BENAÏSSA " Prophètes
sans Dieu"et nous partagent leurs réactions et sentiments.
Une
autre participante est très enthousiaste après la lecture
de l'article " L'homme peut-il se faire homme?" de Robert SERRE
( voir "Evangile et Liberté d'avril 2005) et estime que tout
le monde devrait le lire.
Dans la deuxième partie consacrée à la lecture de
l'évangile et au partage de la parole, nous échangeons nos
points de vue sur l'appel de LEVY-MATTHIEU (MT 9, 9 à 13). Nos réflexions
ont surtout accentué l'accueil qui doit se faire à ceux qui
ne pensent pas comme nous. Un aspect concret de cette ouverture est assez
inattendu : c'est que plusieurs étaient opposés à la
rédaction d'une Charte éventuelle de LPC parce que, à laurs
avis, cela écarte d'emblée ceux qui sont d'un autre avis.
Prochaine
rencontre : le samedi 3 septembre 2005 de 15 h à 17h30
( 115, av. Wannecouter à Laeken)
n°
02 Décembre
2004
Ce premier samedi de décembre
2004, notre partage se faisait autour de Mt 3, 1-12 : l’appel à la
conversion par Jean le Baptiste ( 2ème dimanche de l’Avent
).
Se voulant en solidarité avec l’Eglise de Bruxelles qui avait
ouvert l’année de Matthieu le 19 novembre à la cathédrale
St Michel – réunion de méditation et de louange, très
fervente, au cours de laquelle fut offert l’évangile de Lemaître
de Sacy dans une traduction de l’hébreu au XVIIème siècle – notre
petit groupe s’est penché sur cette version-là de l’évangile.
D’emblée le mot « pénitence » attira
l’attention. C’est la metanoia, la conversion, le changement
d’esprit ; c’est aussi ce travail intérieur dont
rien ne doit paraître à l’extérieur.
Face à l’adresse très
dure du Baptiste aux pharisiens et sadducéens certains se sont
demandés s’il ne s’agit pas d’une forme d’anticléricalisme.
Mais non, c’est l’hypocrisie qui est dénoncée
avec force. Jésus le fit toute sa vie à la suite du dernier
prophète. Gardons-nous de trop opposer Jean et Jésus.
La conversion porte des fruits dans
la mesure où nous associons à notre combat intérieur
notre engagement dans le monde ; Si on se convertit, disait quelqu’un
invitant à découvrir les symbolismes dans le texte, le
désert peut fleurir. Aujourd’hui encore, se convertir
c’est nécessairement aller à contre-courant du
monde et de ses séductions ; exigeant agir assurément.
Clef de lecture ou simple réflexe à acquérir
devant les Ecritures : ce n’est pas un reportage mais plutôt
un poème. Se dire encore que ce pourrait être un « texte
construit », une page de catéchèse, parfois gigantesque
par sa portée, telle la rencontre de Jésus avec la Samaritaine.
Face au verset 12 contenant cet avertissement
il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteindra
jamais, les questions ne pouvaient manquer de surgir sur : le jugement,
le purgatoire, l’enfer. Nous sentions bien que le Dieu-Amour
ne saurait vouloir la vengeance. Nous gardions à l’esprit
le pardon accordé sept fois et bien plus. En même temps,
conscients du sérieux de la vie et de la liberté comme
de la grandeur de notre Dieu, nous ne pouvions pas évacuer ni
affaiblir la radicalité de l’Evangile ni la place essentielle
du pardon. Nous avons à valoriser la confiance d’enfants
du Père.
Mais ce genre de rencontres est sans
point final. Nous nous quittons en portant, autrement peut-être,
nos questions très personnelles sur la souffrance sur cette
terre, épreuve si variable de l’un à l’autre,
sur la faute collective (l’attrait exercé par une idéologie
pernicieuse comme le Vlaams Belang) ou encore, fondamentale s’il
en est, sur la manière de fonder, en pensées, paroles
et actes, notre espérance de chrétien.
- Samedi 11 décembre
de 14h30 à 17h30
Bruxelles, 115 avenue de Wannecouter
Le Christianisme est-il une interprétation provinciale de l'Histoire
et de l'Univers ? avec José Reding
n°
01 Novembre
2004
L’échange qui fut à la
base de notre célébration du premier samedi de novembre
porta sur la participation de Bernard FEILLET au petit livre A-t-on
encore besoin d’une religion ? (Ed. de l’Atelier 2003)
On se rend compte à quel point des textes contemporains peuvent être « inspirés » et
inspirants pour un échange profond sur l’essentiel de la foi chrétienne.
On se rend compte aussi de l’urgence d’une catéchèse
qui traduise les formulations d’il y a plusieurs siècles en expressions
d’aujourd’hui.
En effet, la Tradition, ce n’est pas de répéter servilement
les expressions du passé mais de dire ce que les « Pères » auraient
dit s’ils vivaient en 2004.
Paradoxalement, la joie et la profondeur vécues dans ces partages doivent
probablement être les mêmes que celles des chrétiens des
premiers siècles
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