CORRESPONDANCE UNITARIENNE

Réseau francophone animé par la
Fraternité unitarienne de Bordeaux

 

Septembre 2006  n° 59
 

 

 

 

Sommaire

 

• La Une
  Inutiles « credo »

• Bibliographie
- Site de Le Roux
- Site du RFUU
- Lifting de CU

• Informations
- Rencontres en France
- Symposium ICUU (suite)

• Libres propos
- Courrier
- Partage du pain et du vin
- La Réforme reste à faire
- Vieux-Catholiques

 

   

 

 

 

   

 

Inutiles «credo »

Actualités
unitariennes

 

 

Surprenant qu'on puisse tant polémiquer à propos des "Credo" !

La tradition pré-synoptique atteste qu'un théologien posa un jour la question
à Jésus : "Quel est le premier de tous les commandements ?" (Mc 12,28 et parallèles). Ce qui, en contexte juif, revenait à lui demander : "Et toi, comment crois-tu ?" La réponse aurait dû servir de norme aux Églises chrétiennes : Jésus affirme sa foi au Dieu unique, qui distinguait le judaïsme des nations païennes. Cette unique affirmation dogmatique, il la complète par un seul précepte : "Tu aimeras". Rien d'autre : le "Credo" de Jésus tient en deux phrases.

Lorsqu'on lui amène des malades, il leur pose toujours la même question : "Crois-tu que je puisse faire cela, te guérir ? " Parfois même, la question est inutile : la démarche silencieuse du paralytique (Mc 2,4 et par.) rend la guérison possible.

Jésus ne leur demande pas s'ils ont une foi correcte, exprimée en termes exacts. Mais s'ils ont confiance en lui. Ce dont il a besoin pour agir, ce n'est pas de la foi (fides), mais de la confiance (fiducia) qui naît de sa rencontre.
À celui qui demande ce qu'il doit faire pour avoir la vie éternelle, il débite le "Credo" juif, puis conclut : "Une chose te manque : viens, suis-moi" (Mc 10,21).

La première formule de "Credo" remonte à Ignace d'Antioche (début II° siècle), elle est encore proche des affirmations pauliniennes. Peu après, Irénée engage la chrétienté dans une formulation qui deviendra de plus en plus philosophique. Depuis lors, vingt siècles de "Credo" témoignent d'un effort ininterrompu : définir la foi chrétienne en fonction des conceptions philosophiques ou scientifiques du moment. Gravées dans le marbre, ces formules abstraites sont vite dépassées par l'évolution de notre compréhension du monde. On ne peut plus que les réciter machinalement, ou s'insurger contre elles. Tout "Credo" est marqué par son époque. Il devient vite inutile, ou nuisible.

Un disciple de Jésus n'est pas celui qui sait son "Credo", mais qui a rencontré sa personne et lui fait confiance. Et notre tâche, dans une chrétienté agonisante, n'est plus de définir de nouveaux "Credo", de dire en quoi nous croyons ou ce que nous ne croyons plus. Mais de dessiner un nouveau visage de Jésus, tel qu'il fut en lui-même. Nous en avons les moyens : un siècle de travail exégétique, historique, archéologique, nous permet d'approcher du Jésus historique comme jamais auparavant.

La redécouverte de Jésus tel qu'il fut sera douloureuse pour beaucoup : elle anéantit les fondements du dogme catholique. Mais elle apporte un air extraordinairement vivifiant. Sommes-nous des disciples de Paul, d'Irénée, d'Athanase, de Cyrille, de Charles Borromée, Kierkegaard, Blondel, Karl Rahner, Yves Congar… ou bien des disciples de Jésus ? Resterons-nous scotchés à un passeport dogmatique, à des mots et à des phrases, ou bien suivrons-nous Jésus dans la démarche qui fut la sienne ?

Que quelques-uns se réunissent. Qu'ils disent, non pas ce en quoi ils croient, mais la façon dont Jésus se dévoile aujourd'hui, à la lumière de l'énorme travail entrepris depuis un siècle. Qu'ils dessinent ce visage - Jésus tel qu'en lui-même – en un texte court, solide mais lisible, et qu'ils le proposent à ceux qui ne peuvent plus adhérer à un "Credo" dogmatique.

Inutiles "Credo". Mais indispensable retour à Jésus, seule perspective lumineuse dans un siècle qui ne sait plus que croire, ni en qui mettre sa confiance.

Michel Benoît, juillet 2006.

Par ses connaissances en exégèse, les fréquentes sessions de formation qu'il a organisées avec le soutien de l'Association culturelle des Amis de Marcel Légaut, par son livre " Dieu malgré lui " qui a fait date en 2002 (et son récent triller religieux " Le secret du 13ème apôtre " déjà traduit en plusieurs langues étrangères), Michel Benoît, n'en déplaise à sa modestie, 'affirme comme l'un des principaux acteurs de la reconstruction contemporaine du christianisme autour de la personne historique de Jésus. Nous sommes très honorés de vous avoir présenté un second texte de lui (un premier texte,
" Du Christ à Jésus ", avait déjà fait la Une de notre bulletin en décembre 2005).

Bibliographie

Le site de Didier Le Roux : de nouveaux portraits de réformateurs

Déjà présentés (voir la CU n° 57, juillet 2006) (classement par la date de naissance) - Jean Hus (1369-1415), Hélène Weigel (1459-1539), Martin Cellarius (Borhaus) (1499-1556), David Joris (1501-1556), Georges Biandrata (1516-1588), Ferencz David (1520-1579), Jean II Sigismond Czapolya (1540-1571), Maja (morte en 1996) et Norbert Capek (1870-1942),
Depuis : Bernadino Ochino / Tommassini (1487 – 1564), Celio Secondo Curione (1503-1569), Heinrich Bullinger (1504-1575), Radziwill Nicolas / Mikolaj V Czarny (le noir) (1515-1565), Alciati de la Motta / Giovanni Paolo / Gianpaolo (1515-1573), Giovanni Valentino Gentile (1520-1566), Pietrus Gonesius (1525/1530 – 1570/1573), Simon Budny (1533-1584).

L’ICUU (http://www.icuu.net) signale ce site avec l’information suivante : “ The French Christian Unitarians (AFCU) are promoting a new website on Unitarianism and Unitarian biographies in French ”.

Le site du Rassemblement francophone unitarien universalite RFUU

Le Rassemblement francophone unitarien universaliste (RFUU), fondé en novembre 2005 et basé à Montréal, l’avait promis et a tenu sa promesse : le site du mouvement dont on peut apprécier les qualités de fonctionnalité, de documentation, sans oublier l’esthétisme. Bravo à ce jeune mouvement pour son militantisme.

Le site de la Fraternité unitarienne de Bordeaux, la Correspondance unitarienne

Notre hébergeur, CRIQUETS (Cenre de recherche et d'information sur les questions éthiques, théologiques, philosophiques et soiales) éditeur de Profils de libertés, nous a fait bénéficier d’un heureux lifting.

Allez-y voir ! Vous remarquerez une raquette de tennis qui n’attend que vos réactions. Vive l’interactivité !

Informations

Rencontres en France
entre chrétiens unitariens et unitariens-universalistes

Mettant à profit le séjour en France de Maurice Cabana-Proulx, Canadien du Québec et membre du Rassemblement francophone unitarien et universaliste (RFUU), une réunion AFCU/RFUU a eu lieu à Avignon, le samedi 22 juillet. Elle a réuni, avec lui, Virgil Pérez (Français, membre du RFUU et fondateur du forum “ Une histoire de U ”) et Jean-Claude Barbier (fondateur de la Correspondance unitarienne et SG de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens). Un projet de partenariat AFCU/RFUU a été discuté dans une ambiance tout à fait positive et chaleureuse.

Mettant à profit le long séjour à Toulouse d’amis britannique (Nigel Greenwood) et américains (Niel et Nanette Johnson) unitariens-universalistes, une rencontre amicale a eu lieu le dimanche 27 août à Toulouse.
Ont pu faire le déplacement : Hassan Aslafy (Graulhet), Rachel Revesz (Graulhet), Jean-Claude Barbier (Bordeaux). Membre très actif de l’European unitarian universalist (EUU), Niel Johnson nous a fait part du vécu des uuistes au sein de leurs congrégations, communautés ou sous-groupes. En projet : un groupe à Toulouse avec des rencontres régulières.

Enfin, le mariage d’un couple de Canadiens de sensibilité unitarienne-universaliste aura lieu le jeudi 21 septembre au nord de Montpellier, avec la collaboration de notre réseau et de l’AFCU. Leur mariage sera également l’occasion de mettre en œuvre les complémentarités et solidarité mutuelles entre chrétiens unitariens et unitariens-universalistes.

Le 2ème symposium de théologie de l’ICUU (suite) :
le témoignage de John Eichrodt

Le plus important pour moi au symposium fut de prendre conscience de la force intégrante de l'unitarisme. Comme d’autres, il m’était arrivé de voir l'unitarisme comme une foi divisée et fragmentée, sans doute à cause de son insistance sur la liberté individuelle. Mais là, peut être grâce à l'honnête et bonne volonté et à la compétence des conférenciers venus du monde entier, il devint clair pour moi que les différents aspects de l'unitarisme peuvent constituer un tout cohérent à partir d’une théologie centrée sur la personne. Celle-ci nous accompagne dans notre quête de l’universel et nous invite à une éthique de la responsabilité ; même si, pour être franc, ce dernier point vient de la lecture de Ethique et Civilisation d’A. Schweitzer que je fais en ce moment.
Mon impression initiale après le symposium fut celle d'une légère déception. Mais en rétrospective, cette manifestation semble avoir libéré un potentiel et lancé une très forte dynamique, ce qui était somme toute l’effet recherché ! L'ICUU sera t-il, pour ses membres, un simple bureau international gérant un réseau ou bien réalisera-t-il son potentiel en devenant un véritable phare international pour le rayonnement de notre foi unitarienne à travers le monde?
John Eichrodt

Libres propos

Du courrier à propos de notre bulletin sur la compassion vis-à-vis des animaux:

“  Très réussi le numéro 58. Vous saviez bien que j'allais l'aimer ! ”
Nancy Labonté, Montréal, le 28 juillet

“  Félicitations pour ce numéro. J'ai eu une correspondance autrefois avec Jean Nakos. Ce qu'il dit et écrit est fort intéressant ”.
Nicolas Semaille, Mons, le 28 juillet

“  Je tiens à te remercier pour cette correspondance que je qualifie de particulièrement intéressante. Je suis végétarien et sensible à la condition des animaux. Je regrette vraiment que le message de la Bible a donné à l'homme toute puissance sur le monde animal et végétal et en toute impunité par extension. Heureusement qu'il existe des personnes conscientes de ces lacunes et qui réagissent. Merci encore ! ”
Didier Le Roux, Cherbourg, le 29 juillet

“  Je ne suis pas végétarien, mais je partage très largement le point de vue de Schweitzer (dont je pense qu'il n'était d'ailleurs pas végétarien) et celui de Monod sur le respect de la vie, de toute vie, et en particulier de la vie animale. A vrai dire, j'ai été végétarien, je ne le suis plus parce que je pense que cela n'est pas vivable dans notre culture et qu'il y a déjà tout un travail à faire pour de meilleures conditions d'élevage et pour limiter la consommation de produits animaux, ce qui me semble plus acceptable par une culture qui a un si long passé de chasse et de consommation de viande, qui remontent à l'origine de l'humanité. Je pense en outre que les végétariens prêtent parfois leurs propres sentiments aux animaux, qui sont pourtant bien " cruels " entre eux (il suffit de voir comment un chat chasse et " torture " une souris. Donc tout en n'étant pas totalement végétarien, j'ai une alimentation à tendance végétarienne et j'essaie de protéger autant que possible les animaux. Je préfère notamment chasser les insectes qui rentrent dans la maison que les détruire, mais je n'ai pas toujours de pitié pour les moustiques !
Régis Pluchet, Savigné-l’Evêque (Sarthe), le 30 juillet

Dans " Les fourmis d'Albert Schhweitzer ", publié par l'association Amitié et civilisations, en 1989, Guy Barthélémy qui a travaillé une dizaine d'années aux côtés d'A. Schweitzer à l'hôpital de Lambaréné (au Gabon) où sa femme, Greet, était chirurgienne, raconte quelle place tenaient les animaux, tant sauvages que domestiques, à l'hôpital  : des chimpanzés aux antilopes, en passant par les perroquets, les gorilles, les chiens, les serpents, les vers, les araignées ou les fourmis. Mais un jour, une infirmière avait laissé dans sa chambre pendant une demi-heure deux nouveaux-nés et une colonie de fourmis en avait profité pour les dévorer. G. Barthélémy cite cette anecdote tragique non pas pour dénigrer Schweitzer, auquel sa femme et lui-même vouent une grande estime, mais pour démystifier ce que l'on dit sur un " grand " homme qui comme tout homme n'est pas à l'abri de l'erreur. Loin de rejeter l'éthique du " Respect de la vie " défendue par A. Schweitzer, G. Barthélémy rappelle que cette expression traduit mal le mot allemand ehrfurcht qui signifie révérence (à la fois respect et crainte) et surtout il montre bien la distance entre un idéal et le réel - c'est le sujet de son livre, dont le titre d'ailleurs ne concerne pas l'histoire tragique racontée ci-dessus, mais le travail de fourmi de A. Schweitzer et celui que nous avons tous à accomplir pour réduire cette distance ”,
Régis Pluchet, le 15 août

“  Votre bulletin est une référence ”.
Jean Nakos, Belgique, août

“  Bravo pour ces textes ; encore une occasion de vibrer ensemble. Il y a plus de distance entre un chimpanzé et un gorille qu'entre un chimpanzé et un homme. Réponse d'une religieuse de service : "libre à vous de vous livrer à ces singeries, ne m'importunez pas".(sic) C'est le site le plus ouvert, le plus en pointe de l'Eglise catholique, chargé du dialogue avec la jeunesse ! la place des anthropoïdes dans le Salut de Dieu, voilà une question que nous ne pouvons plus, aujourd'hui, refuser de nous poser ”,
François Papin, Elancourt (Yvelines), le 15 août

Partage du Pain et du Vin

Extraits du texte préparé par la communauté d’Angers Evangile et Modernité 49 et qui a été lu lors de la célébration libre organisée le 17 juin par la Fédération des réseaux des Parvis

1 – Nous sommes là, multiples, divers, tous réunis / Qui cherchons des bribes d’espérance et de lumière. (…)
4 – Ce Jésus re-surgissant dans notre histoire par ces mots : / “ J’étais pauvre et vous m’avez donné à manger / J’avais soif et vous m’avez donné à boire ”.
5 – A sa suite / A la suite de toutes ces femmes et tous ces hommes / Qui ont faim et soif d’échange, d’amour, de communion / Partageons entre amis le pain et le vin du jour / Le pain et le vin de la vie rendue.
6 – L’Esprit de Jésus nous guide / Là où nous ne pensons pas aller / Là où les ruptures sont nécessaires dans notre existence / (…).

Catholiques et protestants se sont battus pour pas grand chose :
la Réforme reste à faire, par John Shelby Spong, évêque anglican de l’Eglise épiscopalienne (Etats-Unis) “  Appel à une nouvelle Réforme ”,
Théolib n° 34, juin 2006 (sur le thème “ La résurrection, un mythe ? ”), pp. 42-48, traduit de l’anglais par la revue.

“  Au XVIè siècle l’Eglise chrétienne, qui avait été l’origine principale de la stabilité du monde occidental, entra dans une période de soulèvements internes violents. Avec le temps, ces soulèvements ont été appelés “ Réforme protestante ”, mais durant les violences elles-mêmes, on employa des qualificatifs moins attractifs […]. Aujourd’hui, comme nous regardons ce conflit ecclésial avec un recul de plus de 400 ans, il est surprenant de constater à quel point les arguments théologiques divisant les deux camps [catholiques et protestants] sont insignifiants. Aucun d’eux n’a débattu de points aussi centraux que la Trinité, Jésus comme fils incarné de Dieu, la réalité du paradis et de l’enfer, la place de la croix dans le plan du salut ou le rôle des sacrements comme le baptême et la communion. C’étaient plutôt des affirmations de foi partagées.

Bien entendu, ce conflit n’était pas sans conséquences théologiques, bien qu’elles semblent assez banales a posteriori. Les chrétiens protestants et catholiques étaient en désaccord, par exemple, sur le fait de savoir si le salut dépendait de la foi seule, comme Luther s’en satisfaisait, ou si la foi sans les œuvres était morte, comme le Vatican l’affirmait, citant l’épître de Jacques. Il y avait aussi un débat concernant l’utilisation correcte des Ecritures et le rôle de l’ordination. Malgré l’appellation hostile d’ “ hérétiques ” proférée contre les protestants et d’ antéchrists ” contre les catholiques, quiconque contemple ce débat du point de vue de notre siècle verra que, malgré une lutte agressive et déplaisante, ce n’était nullement un combat entre des chrétiens croyants et d’autres chrétiens non croyants. La Réforme n’était pas une tentative de reformuler la foi chrétienne pour une ère nouvelle. C’était plutôt une bataille au sujet de problèmes concernant l’organisation de l’Eglise. Le temps n’était pas venu, où des chrétiens seraient requis pour repenser les marques fondamentales constituant l’identité du christianisme lui-même ”.
[Ndlr Comme quoi, il reste à faire connaître la réforme unitarienne qui, elle, fut une vraie Réforme ! ceci dit sans vouloir tirer la couverture à nous … ]

Les Vieux-Catholiques respectent la liberté de conscience
www.vieux-catholique-alsace.com, www.catholique-chretien.ch,
forum du Réseau pour un autre visage d’Eglise et de société (PAVES), rubrique “ Autres Eglises ”, posté le lundi 27 février 2006.

Qui sommes nous ? Nous sommes une Eglise catholique alternative au catholicisme romain, trop pyramidal à notre goût. Chez nous, tout le monde a droit à la parole. Nous sommes une partie de l’Eglise d’Occident. Partisans que nous sommes de la réforme de l’Eglise catholique, la dénomination d’Eglise catholique réformée pourrait exprimer ce que nous voulons être. Catholiques critiques est également une dénomination avec laquelle nous nous sentons en symbiose.

Nous nous voulons une communauté chrétienne chaleureuse, ouverte à tous et accueillante. Nous sommes heureux d’accueillir toute personne en recherche qui a envie de faire un bout de chemin avec nous. Nous ne pratiquons pas un prosélytisme agressif et suranné mais nous voulons être à la disposition de celles et de ceux qui cherchent leur voie. Nous sommes une toute petite communauté chrétienne, ce qui favorise la cordialité et la chaleur humaine. Nous sommes une communauté qui accueille des gens d’horizons très divers : origine sociale, engagements dans la société, tradition religieuse, etc.

Nous sommes une communauté œcuménique qui accueille à la communion les chrétiens de toute confession, convaincus que nous sommes que c’est le Christ qui invite et non une confession particulière. L’Eglise n’a pas à s’immiscer dans la conscience personnelle des hommes. L’église n’a pas à s’immiscer dans la conscience personnelle des hommes. Pour chaque homme, la conduite de sa vie relève exclusivement de sa conscience personnelle. Pour le chrétien qui fait référence à l’Ecriture sainte, c’est également sa conscience personnelle qui est appelée à décider en dernier ressort. Après avoir consulté l’Ecriture et prié, le chrétien prend la décision qui lui paraît la meilleure étant donné les circonstances : c’est sa responsabilité personnelle devant Dieu et l’Eglise n’a pas à l’obliger à quoi que ce soit ou à lui faire un quelconque chantage. Pour un Vieux catholique, il est inconcevable qu’on puisse obliger des hommes à confesser, en public ou en privé, leurs fautes à un prêtre, sous prétexte que ce serait la seule manière d’obtenir le pardon. Pour un Vieux catholique, il est impensable qu’on puisse interdire ou prescrire telle ou telle forme de contraception. C’est la conscience personnelle de chacun qui doit être prise au sérieux. Pour un vieux catholique, il est inconcevable que quelqu’un puisse être exclu de la communauté parce qu’il a échoué sur le plan conjugal ; on lui donnera même la possibilité de conclure un nouveau mariage religieux. Pour un Vieux catholique, il est impensable que des hommes, parce qu’ils vivent différemment, puissent être exclus de la communauté.

PAVÉS

PAVÉS est l’équivalent belge francophone de la Fédération des réseaux des parvis en France


          

 

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