CORRESPONDANCE UNITARIENNE

Réseau francophone animé par la
Fraternité unitarienne de Bordeaux

 

août 2007 n° 70
 

 

 

 

Sommaire

 

- Quaker et unitarien

- Références bibliques

- La Trinité, un dogme ?

- Pourquoi suis-je devenu unitarien ?

- Informations

- Libres propos

 

 

   

 

 

 

   

 

Quaker et unitarien

Actualités
unitariennes

 

 


Quaker et unitarien
par Piotr Uhlig, le 13 juillet 07
P. Uhlig est éditeur du site “ Quakers, communauté virtuelle francophone"

Celui qui se déclare quaker, adhère fondamentalement à un type de pensée qui relève d’une Réforme non pas superficielle mais toute en profondeur et en intériorité. Le quaker, qu’il soit de tendance fondamentaliste – quaker historique – ou d’une tendance post foxienne, atteste de la présence de l’Esprit divin au plus intime de l’être humain. La majorité des Amis estime que le travail des exégètes est d’un grand intérêt pour la compréhension du message christique, mais pour eux, il ne faut pas accorder une trop grande importance à la Bible car la Révélation est donnée en permanence. Le rayonnement de chacun est le signe extérieur d’une vie sacramentelle intérieure. Voici les versets fondateurs des quakers.

Le chrétien est lumière car il possède l’esprit divin.

“  et l’on ne dira pas : “ Voici : il est ici ! ou bien : il est là ! “  Car voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous. ” (Luc 17 :21)

“  C’est l’ esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie ” (Jean 6 :63)

“  Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’ Esprit de Dieu habite en vous ? ” (1 Corinthiens 3 :16)

“  Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ” (Jean 1 :4)

“  et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie ” (Jean 1 :5)

“  Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière , afin que tous crussent par lui ” (Jean 1 :7)

“  Celui-là n’était pas la lumière , mais il avait à rendre témoignage à la lumière ” (Jean 1 :8).

“  Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde ” (Jean 1 :9)

“  Et tel est le jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière , car leurs œuvres étaient mauvaises ” (Jean 3 :19)

“  Quiconque, en effet, commet le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière , de peur que ses œuvres ne soient démontrées coupables ”,
(Jean 3 :20)

“  mais celui qui fait la vérité vient à la lumière , afin que soit manifesté que ses œuvres sont faites en Dieu ” (Jean 3 :21)

“  Celui-là était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière ” (Jean 5 :35)

“  De nouveau Jésus leur adressa la parole et dit : “  Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie ” (Jean 8 :12)

“  Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde ” (Jean 9 :5)

“  Jésus répondit : “  N’y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu’un marche le jour, il ne bute pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ” (Jean 11 :9)

“  mais s’il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n’est pas en lui ”
(Jean 11 :10)

“  Jésus leur dit : “  Pour peu de temps encore la lumière est parmi vous. Marchez tant que vous avez la lumière , de peur que les ténèbres ne vous saisissent : celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va ”
(Jean 12 :35)

“  Tant que vous avez la lumière , croyez en la lumière , afin de devenir des fils de lumière . “  Ainsi parla Jésus, et s’en allant il se déroba à leur vue ” (Jean 12 :36)

“  Moi, lumière , je suis venu dans le monde, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres ” (Jean 12 :46)

Comment se conduire entre frères ? “ A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres ”
(Jean 13 :35)

“  C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples ” (Jean 15 :8)

“  La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se garder de toute souillure du monde ” (Jacques 1 :27).

La Trinité, un dogme ?

Ceci dit, tout quaker se pose des questions quant à la nature de Jésus que nous proclamons Christ. Certaines Eglises proclament le concept de la Trinité, comme un dogme. Les quakers n’ont pas de théologie officielle ni de dogmes. Chacun est libre de croire ou pas en ces soit disant révélations. Beaucoup de frères se contentent de vivre une vie faite de témoignages et laissent aux beaux esprits le soin de disserter sur la nature ontologique de Dieu ou Christ.

Barclay affirme que c’est la Lumière, ou don de Dieu, qui communique et révèle toute vraie connaissance en matière spirituelle. C’est elle qui ordonne tout vrai ministère de l’Evangile. Le ministère n’est pas réservé à une élite mais à tout le peuple. La vraie vocation d’un ministre est un appel intérieur.

L’édification du Royaume

Traditionnellement, les Amis distinguent le ministère d’ “ attente silencieuse du bon vouloir du Seigneur ”, le ministère d’aide aux autres dans leur parcours spirituel, et le ministère de la parole écrite pour édifier les autres dans leur foi religieuse.

L’aide aux autres commence par un engagement à lutter pour l’égalité, contre la pauvreté dans le monde, pour la promotion de la paix et la conservation de la nature. Cela explique la part importante prise par les quakers dans différents mouvements et Ong. Le ministère de la parole écrite implique que celles et ceux qui savent écrire doivent promouvoir la foi en Dieu. De nombreux quakers regrettent l’absence de théologie officielle mais cela est incompatible avec notre façon de penser.

Pourquoi suis-je arrivé à devenir unitarien ?

Venant du catholicisme romain, j’ai eu la mauvaise idée de m’interroger sur la nature réelle de la Bible et des évangiles. Parmi les nombreux dogmes, celui de la Trinité m’a toujours semblé assez bizarroïde. C’est en approfondissant, les évangiles et en particulier le baptême de Jésus par Jean le Baptiste que j’ai éprouvé les premiers doutes sur la réalité de la divinité de Jésus.

“  Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. ” (Matthieu 3 :16-17)
Si je lis bien, c’est Jésus qui “ vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. ”. Une voix se fit entendre. Mais qui a entendu cette voix, hormis Jésus ?

Marc relate : “ Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne virent que Jésus seul avec eux. ” (9 :7-8)

Ici, nous avons quelques témoins. A chaque fois, la voix parle de Fils bien aimé. Nulle trace dans les évangiles où Jésus se proclame Dieu ou l’égal de Dieu. Il reste donc a éclaircir cette notion de Fils de Dieu, notion bien connue dans l’Ancien testament puisque le titre de “ Fils de Dieu ”, fréquent à l’époque, était utilisé pour bien d’autres que Jésus. L’évangéliste Luc, par exemple, dans la généalogie qu’il donne de Jésus, appelle Adam “ Fils de Dieu ”. Luc 3.38. Les anges étaient “ Fils de Dieu ”, le peuple d’Israël l’était aussi ; même un juif pieux pouvait être nommé ainsi. Les anciens rois d’Israël étaient couronnés comme “ Fils de Dieu ” : “ Tu es mon Fils, c’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui ”. Psaume 2.7 

Ces mots ont évidemment un sens métaphorique et ne veulent pas dire que le roi avait été littéralement engendré par Dieu. “ Fils de … ” signifiait un “ véritable serviteur de… ”, “ celui qui vivait dans l’esprit de … ”. La notion de divinité n’est pas remise en question.

Lorsque les quakers parlent de l’Esprit saint, ils utilisent aussi des synonymes comme “ l’esprit de Christ ” ou “ l’esprit de Dieu ”.

Pour moi, les choses sont donc simples. Dieu est Un et non trine. Exit le concept de Trinité !

Informations

Asemblée fraternelle des chrétiens unitarienss

L’AFCU tiendra son AG le samedi 6 octobre à partir de 9 h. à Paris. L’après-midi (à partir de 15 heures), les autres associations unitariennes, groupes en formation et animateurs de forum ou de site Internet, ont été invités pour discuter d’un projet de Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF) dont vous trouverez le texte sur le site de l’AFCU (http://afcu.over-blog.org, rubrique “ CUUF ”).

Les unitariens sont en deuil de Roger Sauter

Roger Sauter, théologien laïc, membre de l’Union protestante libérale (ULP) de Genève et de l’Association unitarienne francophone (AUF) dont il fut le président d’honneur à partir de 1998, est décédé le jeudi 19 juillet, à l’âge de 88 ans. Voici l’allocution de Jean-Claude Barbier, secrétaire général de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) aux obsèques de Roger Sauter, au crématorium du cimetière Saint-Georges, au Petit Lancy, en banlieue genevoise, le lundi 23 juillet 07. (mise en ligne dans les Actualités unitariennes http://actua.unitariennes.over-blog.com du samedi 28 juillet 2007).

Chers parents, Chers voisins, Chers amis de Roger

La famille de Roger m’a demandé de dire quelque mots au nom des unitariens puisque Roger était des nôtres depuis 1990 et qu’il fut président d’honneur, à partir de 1998, de l’Association unitarienne francophone
– c’est d’ailleurs à la suite de son adhésion à cette association, avec ses amis Heinz Buschbeck (qui habite dans la même avenue du Lignon), Louis van Gool (au Grand Lancy) et Bernard Wald (à Genève) que celle ci – qui était " française " - devint " francophone ", ouverte aux Suisses romands et aux Belges wallons.

(Erreur! Signet non défini)

J’ai moi-même connu Roger et ses amis lorsque je suis venu à l’assemblée générale de cette association qui se tint les samedi et dimanche 20-21 octobre 2001 à Ferney-Voltaire, juste de l’autre côté de la frontière avec la France. Je fus d’emblée impressionné par son calme et sa sérénité. Il avait prononcé, pour le culte de clôture, une homélie d’une grande qualité, portant sur l’essentiel, avec pertinence et sobriété, d’une voix combien douce et limpide. Et puis, attentif à mon souhait, il m’avait accompagné, avec Heinz, sur les lieux du martyre de Michel Servet à la colline de Champel.

Homme de sobriété, Roger désira des obsèques en toute simplicité : pas d’office religieux et crémation. Ses enfants, Monique, Nicole, Delphine et Marcel, respectèrent cette option. En ne demandant pas un office religieux, Roger nous met finalement tous à l’aise. En effet, nos sociétés sont devenues composites, au sein d’une même famille, dans un même quartier, lors de nos assemblées paroissiales où les opinons et les croyances se diversifient de plus en plus. Désormais croyants et non croyants se mêlent et s’acceptent mutuellement dans leurs choix personnels. Dans ces conditions, il est bien difficile de faire un culte confessionnel qui puisse être partagé par tous.

D’ailleurs, que savons nous réellement de Dieu en dehors du sentiment d’une présence ? Avec le tétragramme IHVH, La tradition biblique nous lègue un nom de Dieu qu’on ne prononce pas … Pourquoi vouloir en dire plus ? Et puis, que savons nous sur l’existence d’une âme qui survivrait après notre mort ? Qu’est-ce l’au-delà ? L’éternité à laquelle nous aspirons ? Sur ce point, Roger, lors de cette homélie dont je viens de parler et qui s’intitulait " La vie future ", nous avait confié que l’attente du Ciel ne le préoccupait nullement. Pour lui, la religion le conduisait à faire le bien sans espérer la récompense que promettait le zoroastrisme, qui le premier instaura le jugement moral des morts, le bouddhisme avec sa balance karmique et le christianisme avec l’instauration messianique du Royaume de Dieu.

Lecture est faite par Louis van Gool, de la fin de cette homélie dont l’épilogue est aujourd’hui :

" La diversité de nos croyances portant sur la vie après la mort est donc grande ; elle va de pair avec un autre fait : nous ne savons rien de l’au-delà ! La tolérance religieuse invite à un choix libre, selon nos convictions individuelles. En ce qui me concerne, je préfère ne pas choisir et j’accepte que ma vie future soit ce que Dieu voudra. On me l’a demandé en privé et le je dis en public : ma vie future ne m’intéresse pas ; je ne m’en occupe pas. Bien des gens pratiquent le sport par amour du sport, d’autre l’art pour l’art, sans rechercher d’autre récompense que la satisfaction intérieure et présente. De même, faisons le bien par amour du bien, pour satisfaire notre conscience morale. Que notre amour pour Dieu et pour le prochain soit désintéressé. "

La Bible nous dit que Moïse mourut dans la bouche de IHVH.
Roger fit des études de théologie mais il resta laïc et ne s’engagea pas dans un ministère. Non lié à une fonction où l’on doit enseigner, évangéliser, convaincre – et donc être directif - , il se contentait d’exposer l’histoire humaine dans sa diversité, dans son cheminement, en laissant libre l’auditeur ou le lecteur. Il pouvait ainsi donner son point de vue personnel et prendre des engagements selon ses propres convictions. Quelle différence d’avec les religieux, les clercs de toutes les religions, qui savent tout, ont réponse à tout, sont sûrs de leurs promesses et présentent leurs rituels comme autant d’actes infaillibles !

Alors que nombre de protestants libéraux qui ont des convictions ou des sympathies unitariennes préfèrent rester au sein de leur communauté et composer avec les autres fidèles qui sont attachés aux dogmes (le Péché originel, le sacrifice rédempteur de Jésus, le Jugement dernier, la Trinité, l’Incarnation de Dieu en Jésus, la double nature de Jésus – à la fois humaine et divine -, etc.), Roger n’hésita pas à adhérer à l’unitarisme, à se dispenser d’un culte paroissial qu’il jugeait trop empêtré dans des rhétoriques religieuses sous la houlette d’un pasteur qu’il estimait par trop conservateur.
Un homme libre, sans fard et sans convenances, mais sans nulle violence ou arrogance, au contraire toujours attentif et disponible aux autres.

Merci à Roger de nous avoir réunis ainsi autour de lui par la qualité de sa vie, par la sincérité de sa pensée, par sa gentillesse et sa disponibilité. Grâce à lui, voici que les fleurs apportées par les uns et les autres * deviennent un bouquet riche des couleurs les plus variées. De même que, tout à l’heure, nous allons repartir avec la fleur d’un autre, signifiant par là que nous avons échangé entre nous, qu’il prenne aussi une fleur avant son départ.
*voir la rubrique concernant la cérémonie des fleurs sur le site de l’AFCU (http://afcu.over-blog.org)
[Son fils, Marcel, déposa une fleur sur son cercueil].

Vous trouverez sur notre site documentaire de La Besace des unitariens, dans la rubrique au nom de Roger Sauter, sa bibliographie désormais exhaustive et sa biographie, et – dans les jours à venir – d’autres documents que sa famille nous a confiés.

Libres propos

Quitter une Eglise qu’on ne peut plus réformer

e philosophe Paul Thibaud, président des Amitiés judéo-chrétiennes, a publié dans Le Monde du 21 juillet un article intitulé “ Benoît XVI organise le repli sur la doctrine ”, lequel présente une analyse très fine des conséquences du Motu proprio qui réhabilite la messe de Pie V (tout en excluant le pluralisme liturgique !) et de la Déclaration de la Congrégation de la foi sur les relations avec les autres Eglises chrétiennes, deux textes qui " confondent fidélité et rigidité dogmatique " et ainsi "séparent le christianisme du monde et l'empêchent de s'adresser à lui".

Personnellement, je m'inquiète de la pusillanimité pour ne pas dire la lâcheté des évêques après la publication de ces textes. Claude Dagens, l'évêque d'Angoulême, a su prendre quelques distances (dans La Croix du 17 juillet), mais cela reste un cas isolé et sa réaction est trop diplomatique, là où on aimerait une parole claire, forte et ferme, même s'il sait rappeler que " l'essentiel n'est pas seulement de l'ordre de la foi, mais aussi de l'ordre de la charité ".

Quel sens, cela a-t-il de rester dans une Eglise aussi sectaire et fermée à toute évolution, aussi repliée sur des dogmes et des rites devenus insensés, au détriment d'une attitude évangélique qui appelle à se relever quand nous sommes tombés, à la solidarité avec ceux qui sont blessés ou démunis et à un bonheur fait de simplicité fraternelle avec nos frères et soeurs humains et avec la nature qui nous environne.

Je pense qu'il est désormais illusoire de croire qu'il est possible de révolutionner une Eglise où tout est verrouillé. Je regrette que les mouvements catholiques réformateurs n'aient pas pris la dimension de l'impasse à laquelle sont désormais voués leurs efforts. Ces mouvements ont fait un travail considérable par le passé sur le plan intellectuel, social, théologique, mais ils sont aujourd'hui vieillissants, une partie trop grande de leur activité sert à rendre hommage à leurs leaders et aux théologiens progressistes qui meurent les uns après les autres.

Faute d'avoir franchement rompu avec les dogmes, d'avoir pris le risque de ruptures avec la hiérarchie ecclésiastique, d'avoir trop souvent renoncé à remettre en question la sacralité des prêtres, ils n'ont pas pu ou su entraîner des communautés importantes vers des liturgies chaleureuses et proches de la vie des gens (comme le font si bien les Eglises évangéliques, sur la base d'une théologie malheureusement trop fondamentaliste) et n'ont pas un langage adapté aux générations d'aujourd’hui.

Je crois qu'il faut créer des communautés dissidentes, ne pas hésiter à rentrer dans les Eglises protestantes, du moins les plus libérales, se rattacher à des courants comme les unitariens ou même créer de nouvelles Eglises.

égis Pluchet (Le Mans)


          

 

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