Quaker et unitarien
par Piotr Uhlig, le 13 juillet 07
P. Uhlig est éditeur du site “ Quakers,
communauté virtuelle francophone"
Celui
qui se déclare quaker, adhère fondamentalement à un
type de pensée qui relève d’une Réforme
non pas superficielle mais toute en profondeur et en intériorité.
Le quaker, qu’il soit de tendance fondamentaliste – quaker
historique – ou d’une tendance post foxienne,
atteste de la présence de l’Esprit divin au
plus intime de l’être humain. La majorité des
Amis estime que le travail des exégètes est
d’un grand intérêt pour la compréhension
du message christique, mais pour eux, il ne faut pas accorder
une trop grande importance à la Bible car la Révélation
est donnée en permanence. Le rayonnement de chacun
est le signe extérieur d’une vie sacramentelle
intérieure. Voici les versets fondateurs des quakers.
Le
chrétien est lumière car il possède
l’esprit divin.
“
et l’on ne dira pas : “ Voici :
il est ici ! ou bien : il est là ! “ Car
voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous. ” (Luc
17 :21)
“
C’est l’ esprit qui vivifie, la chair ne sert
de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et
elles sont vie ” (Jean 6 :63)
“
Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu,
et que l’ Esprit de Dieu habite en vous ? ” (1
Corinthiens 3 :16)
“
Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était
la lumière des hommes ” (Jean 1 :4)
“
et la lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne l’ont pas saisie ” (Jean
1 :5)
“
Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la
lumière , afin que tous crussent par lui ” (Jean
1 :7)
“
Celui-là n’était pas la lumière
, mais il avait à rendre témoignage à la
lumière ” (Jean 1 :8).
“
Le Verbe était la lumière véritable,
qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde ” (Jean
1 :9)
“
Et tel est le jugement : la lumière est venue
dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres
que la lumière , car leurs œuvres étaient
mauvaises ” (Jean 3 :19)
“
Quiconque, en effet, commet le mal hait la lumière
et ne vient pas à la lumière , de peur que
ses œuvres ne soient démontrées coupables ”,
(Jean 3 :20)
“
mais celui qui fait la vérité vient à la
lumière , afin que soit manifesté que ses œuvres
sont faites en Dieu ” (Jean 3 :21)
“
Celui-là était la lampe qui brûle et
qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa
lumière ” (Jean 5 :35)
“
De nouveau Jésus leur adressa la parole et dit : “ Je
suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera
pas dans les ténèbres, mais aura la lumière
de la vie ” (Jean 8 :12)
“
Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière
du monde ” (Jean 9 :5)
“
Jésus répondit : “ N’y
a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu’un
marche le jour, il ne bute pas, parce qu’il voit la
lumière de ce monde ” (Jean 11 :9)
“
mais s’il marche la nuit, il bute, parce que la lumière
n’est pas en lui ”
(Jean 11 :10)
“
Jésus leur dit : “ Pour peu de temps
encore la lumière est parmi vous. Marchez tant que
vous avez la lumière , de peur que les ténèbres
ne vous saisissent : celui qui marche dans les ténèbres
ne sait pas où il va ”
(Jean 12 :35)
“
Tant que vous avez la lumière , croyez en la lumière
, afin de devenir des fils de lumière . “ Ainsi
parla Jésus, et s’en allant il se déroba à leur
vue ” (Jean 12 :36)
“
Moi, lumière , je suis venu dans le monde, pour que
quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres ” (Jean
12 :46)
Comment se conduire entre frères ? “ A
ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres ”
(Jean
13 :35)
“
C’est la gloire de mon Père que vous portiez
beaucoup de fruit et deveniez mes disciples ” (Jean
15 :8)
“
La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père
consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves
dans leurs épreuves, se garder de toute souillure
du monde ” (Jacques 1 :27).
La Trinité,
un dogme ?
Ceci dit, tout quaker se pose des questions
quant à la
nature de Jésus que nous proclamons Christ. Certaines
Eglises proclament le concept de la Trinité, comme
un dogme. Les quakers n’ont pas de théologie
officielle ni de dogmes. Chacun est libre de croire ou pas
en ces soit disant révélations. Beaucoup de
frères se contentent de vivre une vie faite de témoignages
et laissent aux beaux esprits le soin de disserter sur la
nature ontologique de Dieu ou Christ.
Barclay affirme que
c’est la Lumière, ou don
de Dieu, qui communique et révèle toute vraie
connaissance en matière spirituelle. C’est elle
qui ordonne tout vrai ministère de l’Evangile.
Le ministère n’est pas réservé à une élite
mais à tout le peuple. La vraie vocation d’un
ministre est un appel intérieur.
L’édification
du Royaume
Traditionnellement, les Amis distinguent
le ministère
d’ “ attente silencieuse du bon vouloir
du Seigneur ”, le ministère d’aide
aux autres dans leur parcours spirituel, et le ministère
de la parole écrite pour édifier les autres
dans leur foi religieuse.
L’aide aux autres commence
par un engagement à lutter
pour l’égalité, contre la pauvreté dans
le monde, pour la promotion de la paix et la conservation
de la nature. Cela explique la part importante prise par
les quakers dans différents mouvements et Ong. Le
ministère de la parole écrite implique que
celles et ceux qui savent écrire doivent promouvoir
la foi en Dieu. De nombreux quakers regrettent l’absence
de théologie officielle mais cela est incompatible
avec notre façon de penser.
Pourquoi suis-je arrivé à devenir
unitarien ?
Venant du catholicisme romain, j’ai
eu la mauvaise idée de m’interroger sur la nature
réelle
de la Bible et des évangiles. Parmi les nombreux dogmes,
celui de la Trinité m’a toujours semblé assez
bizarroïde. C’est en approfondissant, les évangiles
et en particulier le baptême de Jésus par Jean
le Baptiste que j’ai éprouvé les premiers
doutes sur la réalité de la divinité de
Jésus.
“
Dès que Jésus eut été baptisé,
il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent,
et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe
et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux
ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
en qui j’ai mis toute mon affection. ” (Matthieu
3 :16-17)
Si je lis bien, c’est Jésus qui “ vit
l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir
sur lui. ”. Une voix se fit entendre. Mais qui
a entendu cette voix, hormis Jésus ?
Marc relate : “ Une
nuée vint les
couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci
est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !
Aussitôt les disciples regardèrent tout autour,
et ils ne virent que Jésus seul avec eux. ” (9 :7-8)
Ici,
nous avons quelques témoins. A chaque fois, la
voix parle de Fils bien aimé. Nulle trace dans les évangiles
où Jésus se proclame Dieu ou l’égal
de Dieu. Il reste donc a éclaircir cette notion de
Fils de Dieu, notion bien connue dans l’Ancien testament
puisque le titre de “ Fils de Dieu ”,
fréquent à l’époque, était
utilisé pour bien d’autres que Jésus.
L’évangéliste Luc, par exemple, dans
la généalogie qu’il donne de Jésus,
appelle Adam “ Fils de Dieu ”. Luc 3.38.
Les anges étaient “ Fils de Dieu ”,
le peuple d’Israël l’était aussi ;
même un juif pieux pouvait être nommé ainsi.
Les anciens rois d’Israël étaient couronnés
comme “ Fils de Dieu ” : “ Tu
es mon Fils, c’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui ”.
Psaume 2.7
Ces mots ont évidemment un sens
métaphorique
et ne veulent pas dire que le roi avait été littéralement
engendré par Dieu. “ Fils de … ” signifiait
un “ véritable serviteur de… ”, “ celui
qui vivait dans l’esprit de … ”. La
notion de divinité n’est pas remise en question.
Lorsque
les quakers parlent de l’Esprit saint, ils
utilisent aussi des synonymes comme “ l’esprit
de Christ ” ou “ l’esprit de
Dieu ”.
Pour moi, les choses sont donc simples.
Dieu est Un et non trine. Exit le concept de Trinité !
Informations
Asemblée fraternelle des chrétiens
unitarienss
L’AFCU tiendra son AG le samedi 6 octobre à partir
de 9 h. à Paris. L’après-midi (à partir
de 15 heures), les autres associations unitariennes, groupes
en formation et animateurs de forum ou de site Internet,
ont été invités pour discuter d’un
projet de Conseil des unitariens et universalistes français
(CUUF) dont vous trouverez le texte sur le site de l’AFCU
(http://afcu.over-blog.org, rubrique “ CUUF ”).
Les
unitariens sont en deuil de Roger Sauter
Roger Sauter, théologien
laïc, membre de l’Union
protestante libérale (ULP) de Genève et de
l’Association unitarienne francophone (AUF) dont il
fut le président d’honneur à partir de
1998, est décédé le jeudi 19 juillet, à l’âge
de 88 ans. Voici l’allocution de Jean-Claude Barbier,
secrétaire général de l’Assemblée
fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) aux obsèques
de Roger Sauter, au crématorium du cimetière
Saint-Georges, au Petit Lancy, en banlieue genevoise, le
lundi 23 juillet 07. (mise en ligne dans les Actualités
unitariennes http://actua.unitariennes.over-blog.com du samedi
28 juillet 2007).
Chers parents, Chers voisins, Chers amis
de Roger
La famille de Roger m’a demandé de dire
quelque mots au nom des unitariens puisque Roger était
des nôtres depuis 1990 et qu’il fut président
d’honneur, à partir de 1998, de l’Association
unitarienne francophone
–
c’est d’ailleurs à la suite de son adhésion à cette
association, avec ses amis Heinz Buschbeck (qui
habite dans la même avenue du Lignon), Louis
van Gool (au Grand
Lancy) et Bernard Wald (à Genève) que celle
ci – qui était " française " -
devint " francophone ", ouverte aux Suisses romands
et aux Belges wallons.
(Erreur! Signet non défini)
J’ai
moi-même connu Roger et ses amis lorsque
je suis venu à l’assemblée générale
de cette association qui se tint les samedi et dimanche 20-21
octobre 2001 à Ferney-Voltaire, juste de l’autre
côté de la frontière avec la France.
Je fus d’emblée impressionné par son
calme et sa sérénité. Il avait prononcé,
pour le culte de clôture, une homélie d’une
grande qualité, portant sur l’essentiel, avec
pertinence et sobriété, d’une voix combien
douce et limpide. Et puis, attentif à mon souhait,
il m’avait accompagné, avec Heinz, sur les lieux
du martyre de Michel Servet à la colline de Champel.
Homme
de sobriété, Roger désira des
obsèques en toute simplicité : pas d’office
religieux et crémation. Ses enfants, Monique, Nicole,
Delphine et Marcel, respectèrent cette option. En
ne demandant pas un office religieux, Roger nous met finalement
tous à l’aise. En effet, nos sociétés
sont devenues composites, au sein d’une même
famille, dans un même quartier, lors de nos assemblées
paroissiales où les opinons et les croyances se diversifient
de plus en plus. Désormais croyants et non croyants
se mêlent et s’acceptent mutuellement dans leurs
choix personnels. Dans ces conditions, il est bien difficile
de faire un culte confessionnel qui puisse être partagé par
tous.
D’ailleurs, que savons nous réellement
de Dieu en dehors du sentiment d’une présence
? Avec le tétragramme IHVH, La tradition biblique
nous lègue
un nom de Dieu qu’on ne prononce pas … Pourquoi
vouloir en dire plus ? Et puis, que savons nous sur l’existence
d’une âme qui survivrait après notre mort
? Qu’est-ce l’au-delà ? L’éternité à laquelle
nous aspirons ? Sur ce point, Roger, lors de cette homélie
dont je viens de parler et qui s’intitulait " La
vie future ", nous avait confié que l’attente
du Ciel ne le préoccupait nullement. Pour lui, la
religion le conduisait à faire le bien sans espérer
la récompense que promettait le zoroastrisme, qui
le premier instaura le jugement moral des morts, le bouddhisme
avec sa balance karmique et le christianisme avec l’instauration
messianique du Royaume de Dieu.
Lecture est faite par Louis
van Gool, de la fin de cette homélie dont l’épilogue
est aujourd’hui :
"
La diversité de nos croyances portant sur la vie après
la mort est donc grande ; elle va de pair avec un autre fait
: nous ne savons rien de l’au-delà ! La tolérance
religieuse invite à un choix libre, selon nos convictions
individuelles. En ce qui me concerne, je préfère
ne pas choisir et j’accepte que ma vie future soit
ce que Dieu voudra. On me l’a demandé en privé et
le je dis en public : ma vie future ne m’intéresse
pas ; je ne m’en occupe pas. Bien des gens pratiquent
le sport par amour du sport, d’autre l’art pour
l’art, sans rechercher d’autre récompense
que la satisfaction intérieure et présente.
De même, faisons le bien par amour du bien, pour satisfaire
notre conscience morale. Que notre amour pour Dieu et pour
le prochain soit désintéressé. "
La
Bible nous dit que Moïse mourut dans la bouche de
IHVH.
Roger fit des études de théologie mais il resta
laïc et ne s’engagea pas dans un ministère.
Non lié à une fonction où l’on
doit enseigner, évangéliser, convaincre – et
donc être directif - , il se contentait d’exposer
l’histoire humaine dans sa diversité, dans son
cheminement, en laissant libre l’auditeur ou le lecteur.
Il pouvait ainsi donner son point de vue personnel et prendre
des engagements selon ses propres convictions. Quelle différence
d’avec les religieux, les clercs de toutes les religions,
qui savent tout, ont réponse à tout, sont sûrs
de leurs promesses et présentent leurs rituels comme
autant d’actes infaillibles !
Alors que nombre de protestants
libéraux qui ont des
convictions ou des sympathies unitariennes préfèrent
rester au sein de leur communauté et composer avec
les autres fidèles qui sont attachés aux dogmes
(le Péché originel, le sacrifice rédempteur
de Jésus, le Jugement dernier, la Trinité,
l’Incarnation de Dieu en Jésus, la double nature
de Jésus – à la fois humaine et divine
-, etc.), Roger n’hésita pas à adhérer à l’unitarisme, à se
dispenser d’un culte paroissial qu’il jugeait
trop empêtré dans des rhétoriques religieuses
sous la houlette d’un pasteur qu’il estimait
par trop conservateur.
Un homme libre, sans fard et sans convenances, mais sans
nulle violence ou arrogance, au contraire toujours attentif
et disponible aux autres.
Merci à Roger de nous avoir
réunis ainsi autour
de lui par la qualité de sa vie, par la sincérité de
sa pensée, par sa gentillesse et sa disponibilité.
Grâce à lui, voici que les fleurs apportées
par les uns et les autres * deviennent un bouquet riche des
couleurs les plus variées. De même que, tout à l’heure,
nous allons repartir avec la fleur d’un autre, signifiant
par là que nous avons échangé entre
nous, qu’il prenne aussi une fleur avant son départ.
*voir la rubrique concernant la cérémonie des
fleurs sur le site de l’AFCU (http://afcu.over-blog.org)
[Son fils, Marcel, déposa une fleur sur son cercueil].
Vous
trouverez sur notre site documentaire de La
Besace des unitariens,
dans la rubrique au nom de Roger Sauter, sa bibliographie
désormais exhaustive et sa biographie, et – dans
les jours à venir – d’autres documents
que sa famille nous a confiés.
Libres
propos
Quitter
une Eglise qu’on ne peut plus réformer
e philosophe
Paul Thibaud, président des Amitiés
judéo-chrétiennes, a publié dans Le
Monde du 21 juillet un article intitulé “ Benoît
XVI organise le repli sur la doctrine ”, lequel
présente une analyse très fine des conséquences
du Motu proprio qui réhabilite la messe de Pie V (tout
en excluant le pluralisme liturgique !) et de la Déclaration
de la Congrégation de la foi sur les relations avec
les autres Eglises chrétiennes, deux textes qui " confondent
fidélité et rigidité dogmatique " et
ainsi "séparent le christianisme du monde et
l'empêchent de s'adresser à lui".
Personnellement,
je m'inquiète de la pusillanimité pour
ne pas dire la lâcheté des évêques
après la publication de ces textes. Claude Dagens,
l'évêque d'Angoulême, a su prendre quelques
distances (dans La Croix du 17 juillet), mais cela reste
un cas isolé et sa réaction est trop diplomatique,
là où on aimerait une parole claire, forte
et ferme, même s'il sait rappeler que " l'essentiel
n'est pas seulement de l'ordre de la foi, mais aussi de l'ordre
de la charité ".
Quel sens, cela a-t-il de rester
dans une Eglise aussi sectaire et fermée à toute évolution,
aussi repliée
sur des dogmes et des rites devenus insensés, au détriment
d'une attitude évangélique qui appelle à se
relever quand nous sommes tombés, à la solidarité avec
ceux qui sont blessés ou démunis et à un
bonheur fait de simplicité fraternelle avec nos frères
et soeurs humains et avec la nature qui nous environne. Je
pense qu'il est désormais illusoire de croire qu'il
est possible de révolutionner une Eglise où tout
est verrouillé. Je regrette que les mouvements catholiques
réformateurs n'aient pas pris la dimension de l'impasse à laquelle
sont désormais voués leurs efforts. Ces mouvements
ont fait un travail considérable par le passé sur
le plan intellectuel, social, théologique, mais ils
sont aujourd'hui vieillissants, une partie trop grande de
leur activité sert à rendre hommage à leurs
leaders et aux théologiens progressistes qui meurent
les uns après les autres.
Faute d'avoir franchement
rompu avec les dogmes, d'avoir pris le risque de ruptures
avec la hiérarchie ecclésiastique,
d'avoir trop souvent renoncé à remettre en
question la sacralité des prêtres, ils n'ont
pas pu ou su entraîner des communautés importantes
vers des liturgies chaleureuses et proches de la vie des
gens (comme le font si bien les Eglises évangéliques,
sur la base d'une théologie malheureusement trop fondamentaliste)
et n'ont pas un langage adapté aux générations
d'aujourd’hui.
Je crois qu'il faut créer des
communautés dissidentes,
ne pas hésiter à rentrer dans les Eglises protestantes,
du moins les plus libérales, se rattacher à des
courants comme les unitariens ou même créer
de nouvelles Eglises.
égis Pluchet (Le Mans)
|