CORRESPONDANCE UNITARIENNE | décembre 2003 |
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Michel Servet F Allo Réseau
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Servet autour de vous. Mettez à profit vos réunions, etc.
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Si nous vendons bien ce n°, nous pourrons redemander un autre n°
spécial, sinon les éditeurs nous bouderont ! Bibliographie Jacques Cecius Le rêve citoyen d'un franc-maçon,
Ed. Detrad, 2003 Y sont évoqués, outre
les origines de l'Ordre, ses différents rites, ses légendes
fantaisistes, le rôle des croyants libéraux et des unitariens
lors de sa naissance en Angleterre, ses grands hommes et ses charlatans,
son symbolisme. Il s'agit d'un ouvrage écrit avec le coeur et les
tripes, tolérant mais sans concessions sur l'essentiel: les grands
principes de Liberté, d'Egalité et de Fraternité.
Bref, un plaidoyer pour l'engagement citoyen de la franc-maçonnerie
et pour la mixité (texte de l’auteur). Libres propos Pourquoi j'apprécie le livre de Frédéric Amsler - l'Evangile inconnu Daniel Glasser, secrétaire de l'Association unitarienne
francophone (AUF) : "J'ai apprécié le livre de Frédéric
Amsler parce qu'il s'efforce de revenir à l'essentiel. De Jésus
nous ne savons presque rien ; il n'a laissé aucun document de sa
main et les témoignages historiques à son sujet sont pratiquement
inexistants. La seule chose que nous savons avec certitude, c'est que
nous sommes animés par la nécessité et généralement
la volonté de vivre. Les dix commandements qui ont été
donnés au peuple d'Israël s'adressent, comme l'écrit
Chouraqui, à l'humanité entière, du fait même
qu'ils réunissent en quelques phrases les conditions de survie
de l'humain qui est en l'homme. Jésus a été la Parole
faite chair, il a réalisé toutes les exigences du Décalogue,
conditions du maintien et du respect de l'humain. Tout le reste n'est
que fabulation et obsession du pouvoir, les deux maladies chroniques de
l'humanité. "Il serait inadmissible que,
sur ce chemin d'une éthique globale qui s'annonce, les religions
et leurs théologies demeurent bloquées dans le huis clos
de leurs dogmatismes figés", écrivait encore Chouraqui.
C'est ce que disait déjà Jésus en son temps. À propos d’une épître qui, comme les autres, a été sacralisée Roger Parmentier, fondateur du mouvement “ Bible
et Actualité ” (ACTUEL) : Vers l’an 135,
un “ pasteur ”, tout imprégné des
théories chrétiennes de son temps, a écrit une lettre
“ pastorale ”, que lui-même ou quelqu’un
d’autre a cru opportun d’attribuer à l’apôtre
Pierre : de quel droit ? Elle s’est appelée la
2ème épître de Pierre. D’autres gens
ont cru bon de la “ sacraliser ” :
de quel droit ? D’autres encore l’ont incorporée
à un recueil contenant des écrits d’une grande diversité,
parfois contradictoires, qu’on a appelé plus tard “ Le
Nouveau Testament ” : de quel droit ? Ce Nouveau
testament a été joint à un autre ensemble qu’on
appelle l’Ancien testament, rassemblement hétéroclite
par des Juifs de textes rédigés au cours de longs siècles,
dont les chrétiens se sont emparés pour leur faire dire
tout autre chose que ce que voulait dire leurs auteurs (c’est ce
qu’on appelle en Droit un “ détournement d’héritage ”) :
de quel droit ? Du regroupement de tous ces documents, longtemps
appelé “les Ecritures ” (pluriel) on a fait la
“ Ta Biblia ” (= les livres), dont on a fait un singulier “ La Bible ” :
de quel droit ? Encore plus tard, d’autres théo-logiens
(theo = Dieu, mais qu’est-ce
que Dieu en pense ?) ont décrété que cette Bible
était toute entière “ Parole de Dieu ” :
de quel droit ? Certains s’en sont emparés et s’arrogent
le privilège de déclarer que leur interprétation
est la seule “ bonne ” : de quel droit ?
Et nous maintenant, allons-nous accepter ces divers “ coups
de force ” et les sacraliser à notre tour ? Est-ce
respecter les diverses façons qu’à “ Dieu ”
d’inspirer ? Ou allons-nous demander à l’Esprit
de nous enseigner le discernement spirituel et la fidélité,
qui sont tout ce qu’on veut sauf la récitation à l’identique ?
[Le lecteur l’aura compris, c’est moins le dit pseudo Pierre
qui est ici incriminé que notre façon béotienne de
lire des textes qu’on nous présente abusivement comme sacrés.
Avec Roger Parmentier, c’est l’implosion de la Sola Scriptura !
] Sans
dogme à respecter ni hiérarchie sur le dos, les unitariens
sont libres de dire ce qu’ils pensent. Jean-Claude Barbier |
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