Les chroniques | 24|03|2003 |
G. W. Bush, l'idolâtre | Imprimer |
Les protestants de France se démarquent clairement
des mouvements fondamentalistes américains. Certains diront que
c'est courageux. Non, c'est tout simplement logique. Cette croisade contre le mal (entendez "les autres
qui ne sont pas avec nous") est
sans rapport avec le Dieu de la Bible dont il est fermement spécifié
que l'on ne peut pas prendre son nom en vain, qu'on ne peut pas se l'approprier
pour justifier quoi que ce soit et surtout pas une guerre illégale.
G. W. Bush manipule les mentalités avec de vieux slogans de croisade
qui, il est vrai, ont eu leur temps de gloire : "Dieu le veut"
(1). Un tel fondamentalisme ne peut fonctionner qu'auprès de populations moutonnières, auprès d'esprits atrophiés perméables au diktat le plus absurde parce qu'il leur manque ce joyau de la Réforme : le libre examen, l'indépendance de l'esprit. Béatrice Spranghers, 25 mars 2003 (1) ce
fameux cri du pape Urbain II appelant à une des premières
guerres saintes contre les arabes (27 nov. 1095). |