Idoles de toujours, le pouvoir et l'argent broient les personnes comme une énorme machine qui avance sans états d'âme.

Les multinationales n'ont pas d'états d'âme. Economie oblige : le profit est la règle du jeu. Dès lors les licenciements massifs ne sont qu'un détail de l'Histoire. Plus les bénéfices sont juteux, plus on licencie, pour la bonne raison que la compression de l'emploi génère l'augmentation de la productivité.

Irrémédiablement le pouvoir de l'argent est incompatible avec la dignité de l'Homme.

La logique du Christ est autre : priorité à la dignité humaine. "Heureux vous les pauvres car le royaume de Dieu est à vous"" (Luc 6;20). Ou encore : debout, les sans fric, les sans pouvoir, le royaume vous appartient.

Nos idoles nous éloignent du royaume et de sa justice que Jésus clamait comme un impératif absolu, fidèle en cela au Décalogue : " Je suis… Je t'ai libéré… Tu n'auras pas d'autre Dieu…" Exode 20;2 et 3.

Evodie Beuzart  04|03|2001