• Des nombres et des symboles :
Sur le sujet immense de l’utilisation,
dans la Bible, du symbolisme numérique, une brève
introduction est indispensable. D’autant que les affirmations
les plus contradictoires abondent.
S’il est un sujet mal connu, c’est
bien celui-là. On est « pour »
ou l’on est « contre ». A priori.
D’un côté, nous trouvons des considérations
apologétiques -parfois délirantes- sur ces nombres
mystérieux qui « prouvent » ceci
ou cela et, d’un autre côté, des études
sérieuses qui ignorent superbement la dimension symbolique
attachée à la mise en forme de nombreux textes
bibliques.
Il est vrai que la question est complexe et,
souvent, cette démarche est étrangère
à nos modes de pensée. Il n’y a donc pas
d’échappatoire : il faut expliquer les fondement
d’un langage qui est –en soi- simple, mais dont
les présupposés nous sont peu familiers. Il
faut ensuite n’exposer que des faits contrôlables.
Toute affirmation doit être étayée par
une ou plusieurs références dans les textes
bibliques. Libre à chacun de tirer telle ou telle conclusion de
l’observation. Le cas cependant n’est pas rare
de conclusions fausses tirées d’observations
justes. Prudence s’impose donc !
Pour autant, négliger cette étude
revient à se couper d’informations importantes
sur la manière dont les scribes anciens ont donné
aux textes bibliques (Bible hébraïque et Nouveau
Testament grec, mais aussi écrits dits « apocryphes »,
juifs ou chrétiens) une forme qu’ils jugeaient
significative.
La compréhension du symbolisme des nombres
et l’étude de son utilisation dans les textes
est un domaine souvent méconnu, mais cependant bien
digne d’étude. Naturellement, les observations
qui suivent (et suivront) ont déjà fait l’objet
de publications et –donc- d’examen critique. Elles
sont aujourd’hui le bien de tous.
Dans tous les cas, l’accès
à ce langage symbolique suppose une initiation à
d’anciennes méthodes de calcul. C’est le
propos des lignes qui suivent. Elles sont un préalable
à la compréhension des chiffres utilisés
dans la Bible (surtout dans des écrits tardifs –psaumes
et apocalypses).
•
Au commencement était Pythagore…
Dès le début, il importe de se
faire une représentation juste de l’appréhension
des nombres dans la pensée des anciens. De ce point
de vue, l’ancien pythagorisme et les commencements de
l’arithmétique sont éclairants. Et il
ne s’agit pas de deux mondes séparés :
le pythagorisme et le monde biblique. Il faut se souvenir
que dès l’empire perse (et donc avant les conquêtes
d’Alexandre et l’hellénisation du Proche-Orient),
les connaissances grecques sont diffusées dans cette
partie méditerranéenne.
Ionie, Syrie, Palestine sont alors liées,
non seulement par un empire perse commun, mais aussi par des
courants d’échange (marchands, mercenaires, voyageurs…).
Des enseignements de l’ancienne école pythagoricienne
(début 5ème siècle avant notre
ère) sont diffusées non, certes, dans un grand
public, mais dans quelques cercles savants. Cela est vrai
pour les milieux où la Bible est mise en forme, à
la même époque.
Evidemment, les présupposés religieux
sont différents. Cependant, l’opposition juive
à la pensée hellénistique ne viendra
que beaucoup plus tard. Les cercles intellectuels (même
religieux) ignorent alors cette rupture. Et jusqu’aux
victoires d’Alexandre (dans la deuxième moitié
du quatrième siècle avant notre ère)
l’Ionie est une satrapie de l’empire perse, comme
la Transeuphratène (dont la Judée est une petite
partie) .
L’arithmétique naissante est emplie
de considérations religieuses. Arithmétique
géométrique dans laquelle les nombres sont des
formes et toute forme a un nombre. Ce sont là des évidences
« scientifiques », à cette époque,
et elles sont indépendantes de tout a priori confessionnel.
D’ailleurs, tout est nombre et –dans une perspective
juive- tout ce qui existe procède du seul Dieu créateur.
Lois physiques et lois religieuses appartiennent au même
ordre du monde. Pour tous, les nombres sont le miroir de cette
harmonie.
Science et religion
ne sont pas séparées. De fait, la séparation
ne viendra, très lentement (et très inégalement
selon les lieux et les cultures) que bien des siècles
plus tard. A l’époque biblique, une telle séparation
n’existe pas.
• Des cailloux…
Pour faire bref, rappelons que l’on compte
alors, normalement, avec des cailloux. Nous avons conservé
le souvenir de cela dans le vocabulaire de la médecine :
avoir des « calculs » dans les reins
ou dans la vessie, signifie avoir des cailloux ! Calculer
(latin : calculare) se fait avec des calculi –des cailloux. Même association en grec
(psêphos est
un caillou et
psêphidzô signifie « je compte »).
Les cailloux permettent de figurer un nombre.
Un caillou figure un point ; deux cailloux figurent une
ligne ; trois cailloux figurent un triangle ; quatre
cailloux un carré etc… On parle parfois de nombres
figurés ou « nombres-polygones »
lorsque ces figures s’inscrivent
dans un cercle. Les quatre premiers nombres donneront
l’image (triangulaire) de la fameuse « tétraktys »
pythagoricienne :
1 + 2 + 3 + 4 = 10 (et donc retour à
l’unité dans la numération décimale
des grecs (non pour les sémites, chez qui la base de
numération est 60). On dira que le nombre triangulaire
de 4 est 10 ou encore que la racine triangulaire de 10 est
4.
Mais notre propos n’est pas de nous arrêter
sur cette figure très riche de sens. La symbolique
biblique est étrangère aux spéculations sur la tétraktys pythagoricienne. Par contre, les figures
formées (triangle,
carré, pentagone) paraissent symboliquement significatives.
Arrêtons-nous un peu sur ce point.
On sait que tout nombre appartient à
une « famille ». Par exemple, la famille
des multiples d’un nombre n ; ou bien la « famille »
des carrés… Il en est beaucoup d’autres.
Seuls les nombres dits « premiers »
ne forment pas une famille. Ils sont un groupe, non une famille.
Pourquoi ? C’est qu’ils ne sont pas liés
entre eux par un gnomon. Ce gnomon (ce lien de famille) désigne
la quantité qui doit être ajoutée au membre
d’une « famille » pour obtenir
le nombre suivant, au sein de la même famille. Le calcul
de ce gnomon est un des plus vieux problèmes que les anciens
mathématiciens ont dû résoudre –nous
sommes aux balbutiements de l’arithmétique.
Et d’abord : Pourquoi ce nom « gnomon » qui signifie « équerre »
en grec ancien ? Le terme a été imposé
par cet usage ancien de déterminer le nombre de cailloux
qui s’ajoutent, dans la suite des carrés, grâce
à des équerres.
Soit une figure carrée composée
de deux lignes de deux cailloux ; trois lignes de trois
cailloux ; quatre lignes de quatre cailloux et ainsi
de suite… Puis
qu’une équerre soit placée au bord de
chaque carré ainsi formé. Il suffira alors de
compter le nombre des cailloux entre deux équerres
pour connaître le nombre qui permettra de passer d’un
carré à l’autre :
Un moderne utiliserait
une écriture algébrique plus rapide (mais non
visuelle). Soit un carré n2 : que faudrait-il ajouter pour obtenir
le nombre (n + 1)2. ? Tout potache saurait
aujourd’hui que la formule donne : n2
+ 2n + 1. Ce qui est ajouté à n2
est donc : 2n + 1. C’est ce résultat que
le nombre de cailloux entre deux équerres rendait évident :
5, 7, 9, 11 etc…
Soit 2 + 2 + 1 ; 3 + 3 + 1 ; 4 + 4 + 1 etc…
• Des figures
Cette arithmétique élémentaire
sera étendue aux autres figures (triangles, pentagones,
hexagones…) dont le gnomon
(le lien de famille) sera :
Triangulaires (Tn) : n + 1
Carrés (Cn
= n2) : 2n + 1
Pentagonaux (Pn): 3n + 1
Hexagonaux (Hn): 4n + 1
Etc…
Il importe de se familiariser avec ces cailloux,
afin de comprendre ce qui suit. C’est à ce prix
que peut apparaître la simplicité d’un
système bien connu de certains auteurs bibliques. Dès
l’enfance, nous connaissons les carrés, mais
non toujours les nombres attachés aux autres figures….
Le carré a été
appelé ainsi, parce qu’une figure (construite
avec des cailloux) était carrée. Ajoutons que
tout carré peut être décomposé
en deux triangulaires de nombres consécutifs :
T3
T4
T3 + T4 = 6 + 10 = 16 = 42;
Ce nombre triangulaire
précédent (Tn – 1) est un nombre fort
important. C’est en effet le gnomon d’une nouvelle famille : celle qui est constituée
par la série des nombres-figures (ou nombres polygones),
ainsi que le montre le tableau suivant :
|
Tn |
Cn |
Pn |
Hn |
etc. |
|
|
|
|
|
|
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
|
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
|
3 |
6 |
9 |
12 |
15 |
|
4 |
10 |
16 |
22 |
28 |
|
5 |
15 |
25 |
35 |
45 |
|
6 |
21 |
36 |
51 |
66 |
|
7 |
28 |
49 |
70 |
91 |
|
Il est donc
fort simple de passer de l’un à l’autre
des nombres figurés si l’on connaît le
gnomon. Il suffit d’ajouter le triangulaire du nombre
précédent. Il est inutile d’utiliser des
formules plus compliquées qu’un moderne (surtout
s’il possède une calculette !) emploierait.
Ainsi le pentagonal d’un nombre (Pn) est :
Pn = n
(3n – 1)
2
P7 = 7 (21 –1)
= 70
2
Mais la méthode du gnomon est encore plus simple :
49 (= C7) + 21 (= T6) = 70
Autrement dit, d’un
point de vue de l’exégèse symbolique,
70 (= P7)
et 49 (= C7 ou 72;) ont la même racine. Ainsi,
par exemple, les 70 années d’exil, dans la prophétie
de Jérémie, pourront être lues comme se
rapportant à un exil qui a historiquement duré
49 ans. Dieu est le maître de l’histoire, comme
de la prophétie. Encore faut-il savoir décrypter
cette dernière pour comprendre l’autre. C’est
ce que fera Daniel (cf Daniel 9,2).
Comme les triangles
et les carrés,
les pentagones engendrent des figures semblables qui comptent
autant de cailloux que de points homothétiques :
•
Rectangulaires (Rn)
Il faut faire ici une place aux nombres dits
« rectangulaires ». Les cailloux sont
alors disposés en forme de rectangle. La longueur compte
un caillou de plus que la largeur, de sorte que le nombre
rectangulaire est de la forme n (n + 1) : 2
x 3 ; 3 x 4 ; 4 x 5 etc…
Un nombre rectangulaire est toujours le double
d’un triangulaire. Ce dernier est ainsi :
Tn = n (n + 1)
2
On parlera donc de « racines »
triangulaires, rectangulaires, carrées, pentagonales…
selon le nombre-source qui est utilisé symboliquement.
La « racine » seule est significative.
Les nombres n’ont pas, comme pour nous, une simple valeur
quantitative, mais surtout une valeur qualitative. C’est
ici que l’arithmétique touche à l’exégèse.
Dans tout nombre, il importe de connaître cette racine
symbolique.
Triangulaires :
28 (= T 7), 36 (= T8) , 91 (= T13) , 153 (= T17) , 666 (=
T36)
Rectangulaires : 12 (= R3), 42 (= R6) ,
Carrés : 36 (= C6) , 49 (= C7) , 144 (= C12) ,
361 (= C19) ,
Pentagonaux : 35 (= P5) , 7O (= P7) , 276 (= P12) , 1001
(= P26) , 1335 (= P30) ,
• S’arrêter
aux pentagonaux
Nous pouvons laisser de côté, ici,
les nombres hexagonaux. Non qu’ils n’aient pas
de fonction, ni qu’ils soient difficiles à calculer
puisqu’une simple addition suffit (Hn = Pn + Tn-1).
Un moderne calculateur préfèrera sans doute :
Hn = n (2n – 1). De fait, Hn et les nombres figurés
suivants sont bien connus des anciens.
Boèce –suivant en cela l’enseignement
du néo-pythagoricien Nicomaque de Gérase et
de l’école d’Alexandrie-
montre comment calculer ces nombres figurés
(cf Boèce : Institution arithmétique, Paris
1995 –texte latin et traduction française par
J-Y. Guillaumin).
Mais il y a une autre raison de s’arrêter
aux nombres pentagonaux. D’un point de vue symbolique,
5 est une culmination. Pensons aux cinq corps platoniciens,
dont le dernier (le dodécaèdre :12 faces
qui sont des pentagones) figure l’éther qui enveloppe
tout ce qui existe. Jusqu’à Kepler, cette conception
sera régnante.
Pour les pythagoriciens, l’étoile
à 5 branches était le signe des disciples. Si
tout ce qui existe –dans ce monde sublunaire- est analogue
au point, à la ligne, à la surface ou au volume
(et donc tout est figuré par la tétraktys =
T4), le nombre 5 doit référer à ce qui
pointe au-delà de ce monde.
Et ce sera dans la Bible
une partie (1/5 ou O,5 ou 5… selon les contextes) de
la totalité figurée par la base de numération
60 (5 x 12 = 60). De là, la Thora (le Pentateuque)
appelée : « les cinq cinquième
de la Loi » ; les 5 « rouleaux » ;
les cinq parties du livre des psaumes…Mais, également,
la « part » fixée pour un prélèvement,
une amende, une taxe (cf Lévitique 27, par exemple).
• Autres nombres
Certains nombres posent un problème particulier
et doivent donc être interprétés dans
le(s) contexte(s) où ils sont employés. C’est
évident pour le nombre 5. Sa graphie hébraïque
a d’ailleurs suscité bien des commentaires…
La littérature exégétique traditionnelle
garde parfois les traces d’un enseignement beaucoup
plus ancien que la date de rédaction des textes connus.
Il arrive aussi qu’un nombre soit de la
forme n2; + 1 ou n2; - 1.. Les années
du jubilé sont 5O. Soit : 72; + 1.
Après 7 semaines d’années, 1 commence
un nouveau cycle.
Un exemple de nombre de la forme n2;
- 1. Les hommes de David tuent 360 guerriers (II Samuel 2,30),
tout en ne perdant que 19 hommes. Or 192; = 361.
Ce carré –1 est, certes, une manière d’exprimer
la victoire écrasante des gens de David, mais non une
extermination qui n’aurait pas laissé de place
à une future réconciliation (laquelle aura lieu,
selon II Samuel 3,12).
D’autres nombres encore jouent un rôle
dans un contexte particulier. Ainsi, une proportion 2/3 revient
régulièrement.. C’est le cas de 40/60.
Le nombre 40 signifie un temps d’épreuve suivi
du passage à un stade différent. Les exemples
sont nombreux (40 ans dans le désert, 40 jours de tentation,
40 jours de répit avant le bouleversement de Ninive…).
Ce qu’on nomme « proportion
dorée » est également important dans
les constructions bibliques. Evidemment, dans le langage particulier
à cette époque –et sans faire intervenir
des calculs connus beaucoup plus tard. Les nombres irrationnels sont remplacés
par approximation fractionnaire. De toutes façons,
c’est ici un rapport entre DEUX nombres (3/5 ou 30/50
ou 1,5 / 2,5). Inutile donc, dans ce cas, de chercher à
interpréter séparément un seul
de ces nombres.
Une difficulté de cette étude
est qu’un système unique n’existe pas.
Bien des tentatives d’interprétation ont échoué
en voulant « découvrir » un système
unique. Il faut au contraire –dans chaque contexte particulier-
examiner la symbolique qui est mise en œuvre. Les nombres
figurés jouent un rôle important, mais tel nombre
peut référer à une autre base symbolique.
Les guématries (valeurs numériques
des lettres d’un mot) sont une utilisation particulière
qui connaîtra de grands développements hors de
la Bible (dans le targum, le midrash et –naturellement-
dans la littérature cabalistique). Cependant -malgré
ce qu’on dit souvent- ce procédé est connu
dans plusieurs textes bibliques. Encore une réalité
irréfutable et méconnue…
Contrairement à
ce que l’on écrit encore, parfois, les valeurs
numériques des lettres hébraïques sont
connues dans l’usage religieux, bien avant d’être
utilisées dans l’usage profane. La démonstration
ne peut être faite ici, mais les exemples bibliques
sont assez nombreux pour que le contraire soit insoutenable.
• Des lettres et des chiffres
Auparavant, dans le monde hellénisé,
les lettres grecques étaient utilisées pour
noter les nombres (dès le quatrième siècle
avant notre ère) et les hébreux utilisaient,
pour l’usage courant, la notation araméenne des
marchands. Mais une notation religieuse juive attribue anciennement
des valeurs numériques aux lettres de la langue sacrée.
Cette notation des chiffres au moyen de lettres
avait, certes, l’inconvénient
de ne connaître ni zéro, ni écriture de
position. Mais dans un usage symbolique, ces inconvénients
disparaissaient. D’autant que les nombres figurés
fournissaient une représentation visuelle du nombre.
Dans tous les cas, on ne peut séparer
une utilisation symbolique des nombres et l’usage courant
des nombres au sein d’une culture déterminée.
Une appréhension moderne, purement quantitative, du
nombre est très éloignée de l’appréhension
ancienne (et qualitative) de tel nombre. Une « suite
infinie » de nombres abstraits est une notion étrangère
aux anciens. Simplement, celui qui compte donne la mesure
de ce qui est compté.
« Aux yeux de Dieu, mille ans sont
comme un jour », dit le psalmiste (Psaume 90,4 ;
cp Psaume 84,11). Mille ans sont une durée quasi éternelle
pour l’homme éphémère ! Mais
le tétragramme divin a pour valeur numérique :
26. Et le nombre pentagonal de 26 est 1001. Ce 1 désigne
ici le commencement d’un nouveau cycle. C’est
au bout de mille ans de règne que commencera un monde
nouveau, selon l’Apocalypse (cf Apocalypse 20,2 et
versets suivants; cp II Pierre 3,8).
Ce même nombre 26 est encore racine symbolique
dans un texte pseudépigraphe (La vision d’Esdras)
où la flamme qui émane de Dieu mesure 702 pieds.
Les justes traversent cette flamme sans être atteints !
Or ce nombre 702 est le rectangulaire de 26 :
R26 =
26 x 27 = 702 (1)
Cela pose le problème
de savoir dans quels milieux (juifs et chrétiens) ces
computs étaient jugés signifiants. Mais la question
est de tous les temps : Comprends-tu ce que tu lis ?
Jacques Chopineau,
Genappe le 24 juillet 2003
Note
(1) Nous avions signalé cette utilisation du rectangulaire
de 26 dans Analecta Bruxellensia 5 (2000) p 68. Mais
d’autres écrits chrétiens d’origine
juive témoignent de la permanence d’une tradition
symbolique qui trouve sa source dans la Bible ancienne. Le
césaro-papisme mettra fin à la diversité
des groupes chrétiens primitifs et à leurs lectures.
….
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