CORRESPONDANCE UNITARIENNE | septembre 2004 |
Les informations | |
Nos amis du Burundi sont en deuil À la mi-août, dans la
région de Gatumba au Burundi, des rebelles hutu, probablement
aidés d’éléments congolais et rwandais de
même ethnie, ont massacré un camp de réfugiés
tutsi qui avaient du s’exiler du Congo voisin pour fuir les exactions.
Nous avons aussitôt adressé nos condoléances à Fulgence
Ndagijimana, président de l’Assemblée des chrétiens
unitariens du Burundi - communauté partenaire que nous vous
avons déjà présentée (bulletin n° 28
de février et n° 31 de mai 2004). Le 25 juillet 2004, par messagerie électronique,
en réponse à une invitation de Sandor Szilard (Roumanie) “ Chères
Amies, Chers Amis. Nous, unitariens du réseau francophone “ Correspondance
unitarienne ”, nous saluons votre communauté et nous sommes
de tout cœur avec vous en ce jour du 7 août 2004 pour la pose
de la première pierre, la pierre d’angle, de votre église.
Que ce nouveau lieu de culte soit pour vous un lieu de fraternité pour
toute personne, chrétienne ou non, croyante ou non, au nom de
Iéshoua de Nazareth, notre maître spirituel dont nous suivons
et la personne et l’enseignement et qui nous ouvre à toutes
les sagesses de l’Humanité. Oui, notre bonheur est grand
d’être, chacun à sa façon, avec Iéshoua
! 2004, collectif - "Faust
Socin ou la Réforme
libérale", Théolib n° 27, septembre, 60 p. 2003, collectif - "Le
socinianisme, christianisme légitime
ou hérésie ?" Fragments (histoire et tradition), n° 2,
avril, 97 p., Editions de la Tarente (13 400 Aubagne, France). Nombreuses
illustrations. Lorsque les catholiques deviennent anabaptistes … Lu
dans Jonas, n° 31 de mars 2004. "Pourquoi maintenir le baptême
des petits enfants ? Il est si souvent 'tradi' et pas réfléchi.
Ne marchons pas dans ce sens ! Insistons sur : 1° la présentation
des petits enfants à une fête - avec registre - mais non
sacramentelle ; 2° l'insistance, afin de respecter la liberté de
ces enfants, sur la nécessaire participation à une catéchèse
progressive qui leur permette de choisir "pour" ou "pas" ce
Jésus qu'on leur a fait connaître ; 3° c'est à la
demande de la femme ou de l'homme, que seront devenus ces enfants, qu'on
donnera le baptême sacramentel (enregistré). Une telle pastorale
ira jusqu'au fond en dépassant la superficialité du "faire
autrement un baptême". C'était une des grandes intuitions
d'un Mgr Huygues (Arras) et la pratique du secteur de Lagny-les-Mâcon".
Pour l'instant, en attendant mieux, dans sa paroisse, c'est le presbyte
et les parents de l'enfant qui, conjointement, donnent le baptême à l'enfant". Lorsque la messe devient un lieu d'expression … Egalement
lu dans le même numéro de Jonas, mais cette fois-ci
nous pouvons donner les coordonnées de la personne : Yves B.,
courrier du 4 février 2004 : "Les reproches que j'entends
souvent sur nos liturgies dominicales, c'est qu'elles déroulent
un rite immuable, qui semble hors du temps, sans aucune improvisation
qui situerait dans un lieu et dans un temps. Par contre, ce que j'ai
beaucoup apprécié à la paroisse Jeanne d'Arc à Orléans,
la parole est donnée aux chrétiens qui le souhaitent, soit
dans des échanges en petits groupes, soit à la prière
universelle, ou à d'autres moments […] Cela se fait depuis
25 ans. Mais comme ils sont rares les lieux où les chrétiens
peuvent prendre la parole ! Et pourtant c'est un très grand besoin
de pouvoir s'exprimer. A bientôt la joie de lire d'autres réalisations
concrètes !". Quand les catholiques “ réformateurs ” se mettent à penser “ synode ” … “
L’Eglise-communion qui se met en place à la base appelle
une visualisation au sein des structures à l’échelon
national. L’heure semble venue de signifier le pluralisme et l’égalité homme-femme
par une Assemblée synodale de l’Eglise de France qui serait
autre chose que la Conférence des évêques. Pourquoi
pas une Assemblée avec trois collèges : celui des évêques,
celui des prêtres et des religieux/ses, celui des laïcs ?
Ces derniers seraient des élus des communautés, suivant
le nombre de places attribuées ”, Lorsque les devanciers* nous encouragent “ Cher Jean-Claude, Simplement quelques lignes pour te remercier et te féliciter de ta dernière "Correspondance unitarienne" sur l'unitarisme américain. C'est un bulletin fort intéressant et bien documenté. On ne peut pas être mieux renseigné en quelques pages sur ce qui se passe aux Etats-Unis concernant notre religion et la réussite de l'implantation d'une de leurs communautés en France. Lorsque j'étais à Paris, je m'étais rendu plusieurs fois au temple du Foyer de l'âme et à chaque fois j'avais été accueilli très chaleureusement. La plupart des membres de leur Bureau avaient été présents lors de l'inauguration de notre A.U.F. de Paris que j'avais fondée avec le pasteur protestant libéral Philippe Vassaux. Bien fraternellement à toi ”. Guy (courriel du 27 juillet 2004) * Dans les Eglises chrétiennes d’Afrique noire, le terme de devancier désigne le fondateur ou le cofondateur d’une nouvelle communauté. Guy Le Masson fonda une section de l’Association unitarienne francophone (AUF) à Paris au début des années 90. Le groupe se réunit au presbytère de la paroisse protestante de l’Oratoire du Louvre pour y célébrer un culte unitarien ; Philippe Vassaux, pasteur libéral connu pour ses opinions unitariennes, y était alors en fonction. Théodore Monod assista à plusieurs reprises. Chaque fois, une quinzaine de participants se réunissait ainsi, mais la nouvelle communauté ne réussit pas à constituer un noyau stable pouvant pérenniser l’initiative. |
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