Les chroniques    30|12|2000

Point n'est besoin d'espérer  Imprimer


«Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer».

En cette saison de vœux et de bonnes résolutions, je vous adresse à tous cette réflexion du Taciturne. A nous tous, si divers et disséminés, qui cependant nous côtoyons sur les chemins du dialogue et partageons résolument le pain de la fraternité.

Entreprendre, c’est ce que nous ferons encore chacun des jours qu’il nous est donné de vivre cette année. A chaque fois, nous choisirons notre façon d’assumer nos pensées, paroles et actes. Nous choisirons de poursuivre notre désir de paix. De paix active qui n’est pas celle de l’inertie ou de l’indifférence. De paix avec nous-mêmes, avec notre entourage. Avec Dieu avant tout, pour ceux qui se sentent concernés, puisque celle-là au moins est acquise et que les autres formes de paix en découlent.

Et si le succès de nos entreprises n’atteint pas le sommet de nos espérances, entre révolte et résignation, cris et silences, larmes et sourires, il nous reste la paix sereine de notre conscience. Vaille que vaille, nous aurons poursuivi ce que d’autres ont entamé avant nous, et défriché un peu d’espace pour ceux qui nous suivent.

Chacun de nos pas serait-il autre chose que la conséquence des précédents et la cause des suivants ?
L’homme, qui est-il, de quoi est-il fait ?
A quoi rêve-t-il, quelles sont ses aspirations profondes ?
Comment assume-t-il ses choix et les concrétise-t-il ?
Pour quoi vivre et comment ?

Questions permanentes, réponses provisoires… chacun se fraie son chemin.

Évodie Beuzart 30|12|2000